Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Public Sénat
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Benoît Hamon et Manuel Valls ont écarté mardi l'idée d'un désistement à la présidentielle pour un autre candidat en cas de victoire au second tour de la primaire socialiste élargie dimanche, dans deux interviews distinctes sur BFM TV.
"La légitimité que j'aurai m'oblige, m'oblige à être présent dans cette élection présidentielle, à défendre mon projet et à rassembler, mais étape après étape", a affirmé l'ancien Premier ministre, interrogé à son QG de campagne.
"Il y aura un bulletin de vote Benoît Hamon" à l'élection présidentielle en avril, a pour sa par assuré mardi le député des Yvelines.
"Il y a quatre mois, on me disait: +Benoît, vous êtes crédité de 8% d'intentions de vote (dans la primaire, ndlr), Arnaud Montebourg est mieux placé, est-ce que, au motif qu'il faut pouvoir se rassembler, il ne faut pas abandonner?+", a retracé M. Hamon.
"Aujourd'hui (mardi, ndlr) et depuis dimanche, je suis en tête de ces primaires. (...) Ce que nous avons levé là, qui est une force politique qui regarde le futur, me conduira a être candidat à l'élection présidentielle. Il y aura un bulletin de vote Benoît Hamon", a promis l'ancien ministre de l'Education, en ballottage favorable après être arrivé en tête du premier tour (35,86%) devant M. Valls (31,22%).
M. Hamon a ainsi balayé tout effacement en faveur d'Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon, pour l'instant mieux placés dans les sondages en vue de l'élection présidentielle.
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