Présidentielle: Hamon reconnaît une « sanction historique » pour le PS
Benoît Hamon, le candidat PS à la présidentielle éliminé dès le premier tour, a reconnu dimanche une sanction "historique" pour...

Présidentielle: Hamon reconnaît une « sanction historique » pour le PS

Benoît Hamon, le candidat PS à la présidentielle éliminé dès le premier tour, a reconnu dimanche une sanction "historique" pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Benoît Hamon, le candidat PS à la présidentielle éliminé dès le premier tour, a reconnu dimanche une sanction "historique" pour le PS et appelé à voter pour Emmanuel Macron afin de "battre le plus fortement" possible Marine Le Pen.

Admettant un "désastre", le vainqueur de la primaire organisée par le PS "assume pleinement la responsabilité (de la défaite ndlr) sans (s)e défausser sur les circonstances du quinquennat ni les trahisons".

"Cet échec est une profonde meurtrissure, je mesure la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le parti socialiste", a-t-il ajouté, estimant toutefois que "la gauche n'est pas morte".

"Vous attendez une renaissance, ce soir elle est douloureuse, demain, elle sera féconde", a-t-il déclaré à son QG de campagne.

M. Hamon a ensuite appelé à "battre le plus fortement et le plus puissamment possible le front national (...) en votant pour Emmanuel Macron".

Il a appelé à voter pour le candidat d'En Marche! "même si celui-ci n'appartient pas à la gauche et n'a pas vocation à la représenter demain. Je fais une distinction claire, totale, entre un adversaire politique et une ennemie de la République".

Sa porte-parole Aurélie Filippetti a aussi jugé "indispensable" de "contrer la menace FN", sur France 2.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le