Politique
Sénat : Guillaume Gontard reste président du groupe écologiste
Le groupe écologiste – solidarité et territoires a maintenu à sa tête le sénateur de l’Isère Guillaume Gontard.
Le
Par Public Sénat
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« Le socle est bon pour une belle candidature socialiste en 2022 ». Sur le plateau de Public Sénat le patron du groupe PS du Sénat n’est pas mécontent du score des candidats de son parti aux dernières élections régionales qui ont vu les socialistes conserver leurs régions et en ravir d’autres en Outre-mer.
« Il est vrai que là où les socialistes étaient en pole position […] Nous avons conservé les régions. Nous avons gagné des places. Là où ce n’était pas un socialiste, ça a été plus difficile », a-t-il relevé en prenant l’exemple de la candidature de Karima Delli dans les Hauts-de-France ». Patrick Kanner en tire comme conclusion que dans l’union de la gauche et dans la perspective de 2022, les électeurs ont placé les socialistes dans une position de leadership.
Un scrutin qui toujours d’après lui, « oblige les socialistes à créer les conditions du rassemblement ». Dans la perspective de la présidentielle de 2022, le sénateur du Nord pense qu’il ne peut y avoir deux candidats, un socialiste et un vert, sinon nous ne ferons que témoigner, et le socialiste que je suis pense que la meilleure solution c’est qu’il y ait un candidat ou une candidate pour porter les valeurs de la gauche socialiste et de l’écologie ».
Patrick Kanner mise évidemment sur une candidature d’Anne Hidalgo. « C’est à elle de dire quand et comment elle annoncera une éventuelle candidature. Mais les choses s’organisent. Je peux vous le dire […] Je sens qu’il y a une appétence chez les élus socialistes », juge-t-il en donnant rendez-vous le 12 juillet à Villeurbanne, où la maire de Paris devrait donner des indications sur ses intentions.
« Je contribue avec bien d’autres à faire que cette candidature devienne une évidence. Aujourd’hui, elle n’est pas une évidence, il faut qu’elle le devienne », espère Patrick Kanner.
Malgré la lourde défaite de son parti aux élections régionales, Emmanuel Macron a écarté l’idée d’un changement de Premier ministre. « Si j’étais facétieux, je dirais on ne change pas une équipe qui perd […] C’est un choix curieux. Après un tel échec aux élections municipales, un tel échec aux élections régionales et départementales, il devrait se poser des questions. Mais je pense que le président de la République est pétri de certitudes », a réagi le sénateur socialiste qui a rappelé que du temps de François Hollande, les ministres battus aux élections locales devaient quitter le gouvernement. « Mais je ne tire pas sur les ambulances » conclut-il.
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