Présidentielle: l’écologiste Hulot ne soutiendra aucun candidat
L'écologiste Nicolas Hulot a assuré mardi qu'il ne s'engagerait derrière aucun candidat à la présidentielle, estimant que "les...

Présidentielle: l’écologiste Hulot ne soutiendra aucun candidat

L'écologiste Nicolas Hulot a assuré mardi qu'il ne s'engagerait derrière aucun candidat à la présidentielle, estimant que "les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'écologiste Nicolas Hulot a assuré mardi qu'il ne s'engagerait derrière aucun candidat à la présidentielle, estimant que "les idées sont plus importantes que les hommes".

"Mon problème n'est pas de soutenir un candidat mais des idées et des solutions", a-t-il affirmé sur LCI en saluant "l'émulation constructive" de beaucoup de candidats sur l'écologie dont Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon.

"Ma neutralité restera jusqu'à l'élection présidentielle", a prévenu celui qui avait participé en 2012 à la primaire écologiste.

Le président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme a indiqué qu'il rencontrerait le candidat de droite François Fillon même si "on sent bien qu'il n'y a pas une sensibilité, une conviction profonde" sur l'écologie dans la famille politique du candidat LR. "Je regrette que la droite a si peu d'attention" sur ce sujet, a-t-il dit.

"Mais, a-t-il ajouté, on ne peut pas se permettre de faire une impasse, parce que qui que ce soit qui sera aux commandes du pays pendant les cinq prochaines années, on a besoin que la France garde le leadership" en matière de défense de l'environnement.

"Certains considèrent que l'écologie est un enjeu optionnel. Je considère que l'écologie est un enjeu qui conditionne tout ce à quoi nous sommes attachés", a-t-il souligné.

"La conversion écologique de Jean-Luc Mélenchon ne date pas d'hier", a fait remarquer Nicolas Hulot qui avait voté pour ce candidat en 2012. Il a également salué "la conversion profonde et sincère" à l'écologie de Benoît Hamon.

"J'observe aussi qu'Emmanuel Macron égrène de jour en jour un certain nombre de mesures" en faveur de l'environnement, a-t-il dit.

Pour autant, contrairement à son ancien porte-parole, Matthieu Orphelin, qui a rejoint le candidat d'En Marche!, M. Hulot refuse de se ranger derrière M. Macron. "Il faut regarder si la conversion (à l'écologie) est cohérente, sincère, crédible ou pas", a-t-il dit avant d'expliquer qu'"il y a un modèle économique qui n'est pas compatible avec les enjeux climatiques et écologiques".

"Ce qui m'importe est que l'écologie ne soit pas une simple variable d'ajustement", a-t-il affirmé.

Dans la même thématique

Présidentielle: l’écologiste Hulot ne soutiendra aucun candidat
4min

Politique

Dès 2026, Stéphane Séjourné veut « introduire des clauses d’achats européens » dans les marchés publics européens

Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens.  Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.

Le

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le