Les résultats de ce premier tour sont désormais connus et l’étude de sociologie, réalisée par Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France LCP/Public Sénat, RFI-France 24, Le Point et Le Monde, donne de premières indications sur les raisons de ce vote. Concernant les tranches d’âge, Jean-Luc Mélenchon fait le plein chez les jeunes puisque 30% des électeurs entre 18 et 24 ans ont choisi le candidat de la France insoumise. Sur la tranche d’âge supérieure (25-34 ans), c’est Emmanuel Macron qui recueille les meilleurs suffrages (28%) devant Marine Le Pen (24%). Comme lors de la primaire de droite, François Fillon a séduit les retraités : 45% des électeurs de plus de 70 ans ont choisir le candidat malheureux de la droite et du centre.
Du côté des professions, 33% des cadres ont choisi Emmanuel Macron tandis que 32% des employés et 37% des ouvriers se sont tournés vers Marine Le Pen. La présidente du Front national capte aussi en majorité les chômeurs (26%), et les salariés du public (27%).
S’agissant du niveau d’étude, les plus diplômés (au moins bac +3) préfèrent Emmanuel Macron (30%), François Fillon (24%) et, plus étonnement, Jean-Luc Mélenchon (20%). Les moins diplômés (inférieur au bac) ont majoritairement choisi Marine Le Pen (30%). Le rapport entre le vote et le niveau de revenu donne des résultats similaires, les plus riches ayant choisi avant tout Emmanuel Macron et François Fillon.
Concernant la répartition des voix depuis 2012, les électeurs de François Hollande ont en grande partie migré vers Emmanuel Macron. 47% d’entre eux ont choisi le candidat d’En Marche, contre 24% pour Jean-Luc Mélenchon et seulement 15% pour Benoît Hamon.
Enfin, les électeurs d’Emmanuel Macron semblent avoir pris leur décision en fin de campagne puisque 29% d’entre eux ont pris leur décision « ces derniers jours » et même 23% « au dernier moment. »