Le CSA s'est dit réservé mercredi sur le choix par TF1 de la date du 20 mars pour un débat avec les cinq "grands" candidats à la présidentielle et demandé à la chaîne des garanties pour assurer l'équité du temps de parole avec les autres candidats.
"Le CSA s'interroge sur l'opportunité de maintenir l'organisation de ce débat à la date retenue", écrit le régulateur de l'audiovisuel au président de TF1 Gilles Pélisson, dans une lettre publiée sur internet.
Le CSA avait été saisi par Nicolas Dupont-Aignan, le candidat de Debout la France, scandalisé d'être écarté du débat prévu par la chaîne avec Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen.
"Le choix d'une chaîne d'organiser un débat n'associant qu'une partie des candidats déclarés relève de sa responsabilité éditoriale", souligne le CSA, reconnaissant ainsi à TF1 le droit de ne réunir que les grands candidats.
La chaîne a fait valoir qu'elle avait décidé de ne réunir que ceux susceptibles de figurer au second tour.
"Toutefois il incombe à la chaîne de veiller à ce que ce choix n'entraîne pas une méconnaissance du principe de l'équité de traitement entre l'ensemble des candidats", selon le CSA.
Un débat opposera François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon le 20 mars en direct à 21H00 sur TF1
AFP/Archives
Or la date du 20 mars "peut rendre cette obligation particulièrement difficile à respecter" car elle se situera à la fin de la première période de la campagne, qui se termine au moment de la publication de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel (20 ou 21 mars).
Pendant cette période les chaînes doivent en effet respecter l'équité du temps de parole des candidats, c'est-à-dire reflétant leur poids électoral, au vu des sondages et du nombre d'élus de leur parti, notamment.
Or, à cette date, "aucun rattrapage en cas de déséquilibre ne serait possible", avertit le CSA.
Il demande donc à TF1 de "lui communiquer par écrit les éléments de programmation précis (temps d'intervention et horaires de programmation notamment) relatifs à l'intervention des candidats qui ne participeront pas au débat, ainsi que de leurs soutiens".
Pour ce débat télévisé d'avant premier tour, une première en France, la directrice générale adjointe de TF1 Catherine Nayl avait pris les devants en assurant que TF1 respecterait la règle de l'équité et en précisant que les candidats écartés du débat du 20 mars seraient reçus dans un module de 10 minutes prévu au sein du JT de 20H00.
De son côté, France 2 a prévu d'organiser un débat avec tous les candidats le 20 avril, trois jours avant le 1er tour, et a reçu l’accord de tous les intéressés, mais la chaîne n'a pas détaillé les modalités de cet échange qui pourrait réunir une dizaine de personnalités.
Selon la presse, BFMTV et CNews souhaitent également en organiser un avec tous les candidats le 3 ou le 4 avril.
Le calendrier s’annonce plus que serré pour parvenir à un vote sur le budget d’ici la fin de l’année. Au Sénat, on se prépare à différentes hypothèses : 49.3, ordonnances, loi spéciale. On fait le point ici.
La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.
Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.
Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».