La présidente du Front national Marine Le Pen et le candidat souverainiste François Asselineau ont franchi la barre des 500 parrainages requis pour se présenter à l'élection présidentielle, selon une nouvelle liste publiée vendredi par le Conseil constitutionnel.
Au total, 9.223 parrainages d'élus ont déjà été validés, à une semaine de la fin, le 17 mars, de la période de recueil des signatures. François Fillon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan et Nathalie Arthaud avaient déjà dépassé le seuil des 500 parrainages.
Marine Le Pen avait rassemblé vendredi 577 parrainages et François Asselineau 524.
Les dates clés de la carrière politique de François Asselineau
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Ce candidat, souverainiste et europhobe, âgé de 59 ans, se présente pour la première fois, après une tentative ratée en 2012 de réunir ses parrainages, sous les couleurs de l'Union populaire républicaine, un parti qu'il a créé en 2007.
Ancien inspecteur général des Finances passé par l'Ena, il a fait carrière dans les cabinets ministériels et fut un proche de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua.
Parmi les prétendants à l'Elysée n'ayant pas encore atteint les 500 signatures, le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon en avait recueilli 432, Jacques Cheminade 397 tandis que le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) Philippe Poutou en totalisait 245.
La couleur politique des parrains
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C'est la première fois que le Conseil constitutionnel publie, en continu pendant la période de recueil des signatures, le nombre de parrainages validés ainsi que la totalité des noms des "parrains", en vertu d'une loi d'avril 2016 instaurant une plus grande transparence.
Plusieurs petits candidats ont critiqué ce dispositif, affirmant qu'il dissuade de nombreux élus, notamment des maires de petites communes, de soutenir tel ou tel candidat, la confidentialité de leur choix étant désormais impossible.
Le candidat de la droite François Fillon est à ce jour celui qui a recueilli le plus grand nombre de parrainages (2.111).
Le maire de Bordeaux Alain Juppé en totalise 288 et le sénateur-maire de Troyes François Baroin 9. Aucun des deux n'est candidat mais leurs noms avaient été évoqués comme recours à droite.
Au total, 41 noms figurent dans la liste publiée vendredi. Une dizaine de candidats, dont la liste officielle sera publiée le 20 ou 21 mars, devraient rester en lice pour l'élection des 23 avril et 7 mai.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.
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