Marine Le Pen (-2), en baisse sur une semaine, serait au coude-à-coude avec Emmanuel Macron (+1) au 1er tour de l'élection présidentielle, loin devant François Fillon en hausse de deux points, selon un sondage Opinionway diffusé mercredi.
Avec chacun 25% d'intentions de vote, le candidat d'En Marche ! et la candidate du Front national devancent de 5 points le candidat de la droite crédité de 20%, mais celui-ci semble avoir enrayé sa chute liée aux soupçons d'emploi fictif de membres de sa famille.
A gauche, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) crédité de 15% (+4) a pris l'ascendant sur le socialiste Benoît Hamon, qui plafonne désormais à 10% (-4), selon cette enquête réalisée pour Les Echos, Radio classique et Orpi.
Jean-Luc Mélenchon, ici le 29 mars 2017 au Havre, est crédité de 15% par un sondage Opinionway passant ainsi devant Benoît Hamon, qui rétrograde désormais à 10%
AFP/Archives
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est stable sur une semaine avec 3% d'intentions de vote, tout comme Jean Lassalle (centriste) et Philippe Poutou (NPA), crédités de 1%.
Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait sur Marine Le Pen avec 64% des voix contre 36%.
Seuls 14% des personnes interrogées trouvent la campagne de "bonne qualité", contre 85% qui la jugent mauvaise.
Enquête réalisée en ligne du 26 au 28 mars auprès de 1.618 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,1 à 3,3 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
La séance de questions au gouvernement a commencé par un moment de recueillement pour Mehdi Kessaci assassiné, jeudi 13 novembre. Le président du Sénat appelle le gouvernement à fournir des "résultats" dans la lutte contre la criminalité.
Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci militant écologiste dont le deuxième frère a été assassiné la semaine dernière par des narcotrafiquants, a interpellé le gouvernement aux questions d’actualité. « Le volet prévention et social a été oublié dans la loi contre le narcotrafic », a-t-il estimé.
Présent au congrès de l’Association des maires de France, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann propose de « lancer une grande convention de la décentralisation citoyenne où on discute partout ». Pour les municipales, le coprésident de Place Publique défend « une ligne de clarté, c’est-à-dire sans alliance avec LFI ». A Paris, il s’oppose ainsi à toute alliance avec Sophia Chikirou.
Lors du conseil des Ministres de ce mercredi 19 novembre, le chef de l’État a rappelé le combat contre le narcotrafic « entamé depuis plusieurs années » par le gouvernement.