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Invitée de la matinale de Public Sénat, Sophie Primas a annoncé que le débat sur l’identité nationale, voulu par François Bayrou, sera lancé « début avril ».
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Par Public Sénat
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Marine Le Pen, candidate FN à l'élection présidentielle, a jugé vendredi "tout à fait crédible" l'hypothèse de voir Emmanuel Macron accéder au second tour en mai, plutôt que François Fillon.
"C'est une hypothèse tout à fait crédible", a répondu Marine Le Pen, interrogée sur Radio Classique quant à la possibilité d'assister à un duel entre elle-même et l'ancien ministre de l’Économie, plutôt que contre François Fillon.
"On assiste à une vraie recomposition de la vie politique française. Je l'ai dit pendant très longtemps il n'y a plus de droite et de gauche cette fracture est artificielle", a analysé la présidente du Front national, jugeant que le "vrai clivage aujourd'hui est entre les patriotes et les mondialistes".
La candidate avait qualifié mardi d'"idéal" un face-à-face entre "un mondialiste aussi caricatural et décomplexé que lui et une patriote comme (elle)".
Elle a estimé vendredi que le candidat du mouvement En Marche ! avait "un avantage" sur "le mondialiste honteux" François Fillon.
L'ancien Permier ministre "est quelqu'un qui dans son histoire s'est toujours caché derrière quelqu'un d'autre (...) Je ne suis pas sûre que ce soit quelqu'un qui prenne bien la lumière, d'ailleurs on le voit dès qu'il est arrivé au premier plan, il a commencé sa descente aux enfers", a jugé Mme Le Pen.
"Il a des équipes qui partent dans tous les sens, il n'arrive pas à rassembler son propre camp", a-t-elle relevé, qualifiant son programme de "purge".
Si elle a déclaré ne pas avoir regardé le troisième débat de la primaire initiée par le PS jeudi soir, la présidente du FN a critiqué "l'incohérent" Arnaud Montebourg et la "proposition irréalisable" de revenu universel de Benoît Hamon, qui va "à l'encontre de la valeur travail". Elle lui préfère "la défiscalisation des heures supplémentaires", une "bonne mesure" mise en place par Nicolas Sarkozy.
Enfin, la candidate a réclamé "le plus de débats possibles" entre les candidats à la présidentielle avant l'élection. "Les Français doivent pouvoir connaître précisément quels sont les projets des uns et des autres", a-t-elle plaidé.
En Ardèche avec Mathieu Darnaud