Présidentielle: le PRG dira « sous 15 jours » s’il soutient ou non Hamon
Le Parti radical de gauche (PRG) a annoncé mercredi qu'il "reportait" son choix pour la présidentielle et déciderait "sous 15...

Présidentielle: le PRG dira « sous 15 jours » s’il soutient ou non Hamon

Le Parti radical de gauche (PRG) a annoncé mercredi qu'il "reportait" son choix pour la présidentielle et déciderait "sous 15...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le Parti radical de gauche (PRG) a annoncé mercredi qu'il "reportait" son choix pour la présidentielle et déciderait "sous 15 jours" s'il soutient ou non le vainqueur de la primaire PS élargie Benoît Hamon, à laquelle a participé sa présidente Sylvia Pinel.

Le parti, qui juge que Benoît Hamon "n'a pas créé les conditions à ce jour pour rassembler toute la gauche", "reporte" son choix pour la présidentielle, et se réunira "sous 15 jours" pour trancher, selon un communiqué transmis à l'issue d'un comité directeur.

Comme tous les autres candidats à la primaire PS élargie, la dirigeante du Parti radical de gauche Sylvia Pinel (2,02% des voix), s'était engagée lors des débats à soutenir le vainqueur du scrutin.

Depuis le second tour, le parti s'est "logiquement engagé" dans une discussion avec Benoît Hamon en vue "d'un accord de gouvernement et de majorité viable permettant d'intégrer l'ensemble des sensibilités de gauche", dont les radicaux, indique le communiqué.

Or, "les radicaux de gauche constatent avec regret que le candidat issu des primaires n'a pas créé les conditions à ce jour pour rassembler toute la gauche, faisant ainsi prendre le risque d'élimination à sa famille politique au moment où la menace Front national nécessite plus que jamais une parole forte et unie des forces de progrès".

"Si le PRG s'est engagé au rassemblement après les primaires, il ne peut en porter seul l'effort", poursuit le parti, appelant Benoît Hamon à "prendre la mesure de la responsabilité qui est la sienne pour la gauche et pour la République".

Le PRG est partagé entre les tenants d'un soutien à Emmanuel Macron et ceux s'étant d'abord prononcés pour la candidature autonome de Sylvia Pinel avant de se rallier à la primaire organisée par le PS.

Partager cet article

Dans la même thématique

Présidentielle: le PRG dira « sous 15 jours » s’il soutient ou non Hamon
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le