Par Public Sénat
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Pierre Moscovici, le commissaire européen aux affaires économiques et financières, estime que les résultats du premier tour de l’élection présidentielle sont « un 21 avril au carré » : « Cette fois-ci, non seulement la gauche républicaine mais aussi la droite, sont éliminées du second tour. C’est évidemment une mauvaise nouvelle pour la démocratie » déclare-t-il.
Mais si le score de Marine Le Pen est important au premier tour, il n’est pas « celui qu’elle escomptait » pour Pierre Moscovici qui explique que la candidate du Front National n’a pas su comprendre les Français sur l’Europe : « Les Français sont des proeuropéens. Ils sont favorables à l’euro. Ils souhaitent une Europe, plus sûre pour eux, plus protectrice (…) plus démocratique (…) mais ils ne veulent pas sortir de l’Europe. J’en suis convaincu. Ils ne veulent pas sortir de l’euro ».
Pour le commissaire européen, cette confrontation entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour, chacun ayant une vision opposée de l’Europe, « sera une forme de référendum pour ou contre l’Europe ».
Et d’ajouter : « Nonobstant mon devoir de réserve, je le dis aujourd’hui, Emmanuel Macron porte les couleurs de tous les démocrates, de tous les proeuropéens. Aucune voix ne doit lui manquer. Il aura la mienne ».
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Invité de la matinale de Public Sénat, Laurent Marcangeli est revenu sur la cacophonie gouvernementale autour du port du voile dans le sport et appelle chacun « à ne pas trop se disperser », et à ne pas mettre de démission dans la balance, tout en refusant de commenter la « communication » de son « ami » Gérald Darmanin.
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« Le premier ministre nous laisse nous exprimer sur les sujets. En revanche, une fois qu’ils sont tranchés, nous nous rangeons derrière l’avis du gouvernement », explique la porte-parole du gouvernement, après le recadrage de François Bayrou sur la question de l’interdiction du port du voile dans les compétitions sportives.
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Devant le Sénat, le ministre de l’Intérieur a dénoncé l’antisémitisme « d'une extrême gauche très sectaire », après la publication par LFI d’une affiche polémique, figurant l’animateur Cyril Hanouna avec des codes visuels similaires à ceux des années 1930. « Qui, dans ce parti, s’est excusé ? », a-t-il lancé.
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Le gouvernement précise sa position sur le texte du Sénat visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives. L’exécutif inscrira bien la proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Un recadrage, alors que les ministres des Sports et de l’Education nationale affirmaient que ce n’était pas une priorité.
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