Emmanuel Macron serait largement élu le 7 mai face à sa rivale du second tour Marine Le Pen par 59% des voix contre 41%, selon un sondage BVA/Salesforce pour Orange et la presse régionale publié vendredi.
Cette enquête a été menée de mercredi à vendredi.
Emmanuel Macron peut compter sur une grande majorité des voix des électeurs de Benoît Hamon au premier tour (71% alors que 25% s'abstiendraient ou voteraient blanc) mais il ne fait pas le plein de voix au sein des autres électorats.
Ainsi, si 41% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au 1er tour ont l’intention de voter pour le candidat d’En Marche!, 18% déclarent vouloir voter pour Marine Le Pen et 41% s’abstenir ou voter blanc.
Chez les électeurs de François Fillon, 41% déclarent avoir l'intention de voter pour Emmanuel Macron, 26% pour Marine Le Pen et 33% de s’abstenir ou voter blanc.
Marine Le Pen peut, pour sa part, compter sur la voix de près d’un électeur sur deux (46%) de Nicolas Dupont-Aignan tandis que 35% s'abstiendraient ou voteraient blanc.
Tendances pour le 1er tour des législatives réalisées à partir des résultats du 1er tour de l'élection présidentielle par circonscription législative
AFP
L'enquête a été réalisée en ligne du 26 au 28 avril auprès de 1.438 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas.
Cependant, les intentions de vote reposent elles sur la base des personnes certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 944 individus.
Pour cet effectif, la marge d’erreur est de 3,2 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.
L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.
Le président de la République affirme avoir « bon espoir » que « les forces parlementaires dont c'est la responsabilité » trouvent un compromis « dans les prochaines semaines » sur le projet de budget malgré son rejet en première lecture à l'Assemblée.
La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.
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Masterclass avec Maurice Lévy, président d'honneur de Publicis
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