Présidentielle: Mélenchon annonce avoir les 500 parrainages nécessaires

Présidentielle: Mélenchon annonce avoir les 500 parrainages nécessaires

Jean-Luc Mélenchon a annoncé samedi à Rome disposer des 500 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidentielle, moins...
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Jean-Luc Mélenchon a annoncé samedi à Rome disposer des 500 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidentielle, moins d'une semaine avant la clôture de la procédure par le Conseil constitutionnel.

M. Mélenchon a reproché ces derniers jours au parti communiste, son allié, d'attendre le dernier moment pour le parrainer. Il a expliqué devant la presse que le "principal contingent" d'élus lui ayant permis d'avoir ses signatures était constitué de "maires sans étiquette". Les élus communistes arrivent en troisième position. "Je tiens à les remercier d'une manière particulière, sans le concours de ces maires, "je n'y serais pas parvenu", a-t-il dit.

"J'ai l'information d'avoir mes 500 signatures", a annoncé M. Mélenchon, trois jours avant le nouveau décompte du Conseil constitutionnel.

"Je suis heureux de la diversité des parrainages qui me sont parvenus", a-t-il dit lors d'un point de presse en marge d'une rencontre de la gauche radicale samedi à Rome.

En marge de sa participation à ce 5e "sommet du plan B", censé déterminer les conditions de construction d'une nouvelle Europe, hors des traités existants, M. Mélenchon s'est dit "très heureux", les spéculations allant bon train sur l'hypothèse de son retard pris par rapport aux autres candidats.

Vendredi le Conseil constitutionnel, qui publie deux fois par semaine le nombre de suffrages validés pour chacun des candidats à la présidentielle, avait informé que Jean-Luc Mélenchon avait atteint 432 parrainages.

C'est la première fois que le Conseil constitutionnel publie l'intégralité des parrainages pour cette consultation.

Selon M. Mélenchon, les élus communistes qui lui ont accordé leur signature l'ont fait "sans consigne particulière autre que celle de leur conscience".

Dimanche dernier, le candidat de La France insoumise avait affirmé que la direction du PCF avait donné instruction à ses élus d'"envoyer le plus tard possible" leurs formulaires de parrainages.

Il a néanmoins reconnu samedi que "sans les communistes (il) n'y serai(t) pas parvenu".

Parmi ses parrains, le député européen a également cité des élus DVG, 12 élus socialistes, des écologistes et une quarantaine d'élus du parti de gauche, qu'il a co-fondé et qui soutient sa candidature depuis le début.

Le parti communiste n'a fini par se résoudre qu'en novembre à soutenir sa candidature, après lui avoir reproché pendant neuf mois de s'être lancé tout seul, "hors cadre des partis", contrairement à 2012.

Depuis, une guerre des nerfs s'est instaurée entre la place du Colonel Fabien et le mouvement La France insoumise, créé pour soutenir la candidature de M. Mélenchon, autour de la question des législatives.

Chaque camp investit en effet en parallèle ses candidats, risquant ainsi de se retrouver en concurrence lors des élections de juin. Les discussions sont quasiment au point mort à l'heure actuelle sur ce sujet.

M. Mélenchon a également plaidé pour la suppression du système des 500 parrainages d'élus. Il prône un dispositif visant à recueillir des signatures d'électeurs, 200, 300 ou 500.000 si nécessaire, a-t-il précisé.

Outre M. Mélenchon, sept candidats ont obtenu leurs parrainages pour la présidentielle : François Fillon (Les Républicains), Emmanuel Macron (En Marche !), Benoît Hamon (PS), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Marine Le Pen (Front national) et François Asselineau (Union populaire républicaine).

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