Jean-Luc Mélenchon a dépassé le seuil des 500 parrainages requis pour se présenter à l'élection présidentielle, selon le décompte diffusé mardi par le Conseil constitutionnel.
Avec le candidat de La France insoumise, crédité de 666 signatures, huit candidats ont désormais franchi ce seuil. François Fillon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, Marine Le Pen et François Asselineau avaient déjà le nombre de paraphes nécessaires.
Parmi les prétendants à l'Elysée n'ayant pas encore atteint les 500 signatures, Jacques Cheminade est crédité mardi de 469 parrainages, le député (ex-MoDem) Jean Lassalle de 453 et Philippe Poutou pour le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) de 357.
A ce jour, le candidat de la droite et du centre, François Fillon, est celui qui a recueilli le plus de parrainages, avec 2.953 signatures. Le socialiste Benoît Hamon en a récolté 1.717.
Au total, 11.812 parrainages d'élus ont été validés à trois jours de la fin de la période de recueil des signatures, vendredi.
Jean-Luc Mélenchon avait annoncé lui-même samedi qu'il disposait des 500 signatures nécessaires pour se présenter au scrutin, se félicitant de "la diversité des parrainages" lui étant parvenus.
C'est la première année que le Conseil constitutionnel publie en continu pendant la période de recueil des signatures, le nombre de parrainages validés, ainsi que la totalité des noms des "parrains", en vertu d'une loi d'avril 2016 instaurant une plus grande transparence mais critiquée par de "petits" candidats notamment.
Présidentielle : la course aux parrainages
AFP
La liste des candidats ayant obtenu au moins une signature diffusée mardi compte 49 noms. L'ex-Premier ministre Alain Juppé, qui a désormais jeté l'éponge comme éventuel "plan B" à François Fillon, a suscité 302 parrainages. Parmi d'autres responsables politiques, Rama Yade en a 217, Michèle Alliot-Marie 53 et François Baroin 27.
La date limite de réception des parrainages au Conseil constitutionnel est fixée au 17 mars à 18H00.
Le Conseil établira samedi la liste officielle des candidats à l'élection présidentielle des 23 avril et 7 mai.
À Paris, responsables de gauche – Marine Tondelier, Olivier Faure et Fabien Roussel -, ONG et associations ont appelé ce mardi 17 juin d’une seule voix la France à reconnaître officiellement l’État de Palestine. Un geste présenté comme « un impératif moral, une nécessité politique et une exigence stratégique ».
A l’Assemblée, « le socle commun » se fracture autour du projet de loi de simplification adopté de justesse cet après-midi. Après la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) obtenue par LR et le RN, les députés macronistes avaient annoncé qu’ils ne voteraient pas le texte. Au Sénat, la majorité LR dénonce la méthode du gouvernement en matière de transition écologique qui consiste, selon eux, à rajouter « encore plus de contraintes » aux Français.
La cour d’appel de Paris a revu sa condamnation à la baisse. Après l’avoir condamné en mai 2022 à quatre ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, la Cour de cassation avait estimé que la peine de prison ferme à l’encontre de François Fillon n’était pas suffisamment motivée. Ce mardi, la peine de prison ferme a été soustraite.
Après de multiples tergiversations, le dispositif MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique des logements est maintenu. Cependant, ses conditions d’octroi sont revues à la baisse notamment pour les travaux de grande ampleur.