Présidentielle: Mélenchon obtient un prêt bancaire de 8 millions
Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a annoncé lundi avoir obtenu un prêt bancaire de huit millions d'euros pour...

Présidentielle: Mélenchon obtient un prêt bancaire de 8 millions

Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a annoncé lundi avoir obtenu un prêt bancaire de huit millions d'euros pour...
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Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a annoncé lundi avoir obtenu un prêt bancaire de huit millions d'euros pour financer sa campagne, en plus du million d'euros reçus via des dons.

"Tout va bien, je suis flambant de santé: la preuve, on me prête 8 millions que je n'ai pas", a-t-il déclaré au micro de BFMTV/RMC. Son entourage a précisé à l'AFP que cette somme était répartie en emprunts auprès de "deux banques coopératives", sans donner leur nom.

M. Mélenchon a précisé que le mouvement La France insoumise, créé autour de sa campagne, avait réuni par ailleurs "un million d'euros, comme ça par petits dons". "C'est moins que M. Macron, mes copains sont moins fortunés", a-t-il ironisé. L'ancien ministre de l'Economie revendiquait près de 4 millions d'euros de dons à la mi-décembre.

Il a en outre assuré disposer de 496 parrainages dimanche soir, sur les 500 exigés pour pouvoir se présenter à la présidentielle.

Interrogé sur les difficultés du Front national pour emprunter de l'argent auprès d'un établissement bancaire français, le candidat a estimé cette situation "injuste".

"Oui c'est injuste parce que ou bien le Front national est interdit comme un parti dangereux pour la démocratie, ou bien c'est un parti qui a des élus (...) comme les autres, et, dans ce cas, il n'y a pas de raison pour un banquier de faire de l'ostracisme", a expliqué M. Mélenchon.

"Alors je ne plaide pas pour qu'ils aient de l'argent mais je suis d'accord pour leur en donner et dire au banquier: +ayez pitié du FN+. Alors que d'habitude vous n'avez pas de morale, ne faites pas semblant d'en avoir cette fois-ci", a-t-il ajouté.

Marine Le Pen a affirmé la semaine dernière qu'il lui manquait encore 6 millions pour financer sa campagne et qu'elle avait sollicité "des banques européennes, anglaises, américaines, russes". "La première qui me dit oui, j'accepterai", a-t-elle indiqué.

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