Angela Merkel va recevoir lundi à Berlin le candidat de la droite à la présidentielle française, François Fillon, mais exclut toute rencontre avec Marine Le Pen, cheffe de file de l'extrême-droite, qui pourrait arriver en tête au premier tour selon un sondage.
La rencontre entre la chancelière allemande et le candidat des Républicains est prévue à huis clos à la mi-journée lundi, selon le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert, s'exprimant lors d'un point presse régulier.
Il a souligné que recevoir des candidats à la présidentielle française était "une procédure assez habituelle", citant l'exemple de 2007 lorsque Mme Merkel s'était entretenue avec les candidats de droite et de gauche, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
En revanche, la chancelière conservatrice n'a aucune intention de voir la responsable du Front national, Marine Le Pen.
"Il n'y a aucune raison" qu'elles se voient, a dit M. Seibert, "il est clair qu'il n'y a aucun point commun entre la politique défendue par le Front national et celle que défend la chancelière".
Mme Merkel est l'une des cibles favorites de Mme Le Pen qui a dénoncé la politique pro-européenne et migratoire allemande. Elle considère par ailleurs que Mme Merkel a imposé ses vues, notamment l'austérité budgétaire, à tous ses partenaires, qualifiant un jour devant le Parlement européen le président François Hollande de "vice-chancelier" allemand.
Montage de portraits de Marine Le Pen, présidente du FN, et Frauke Petry, codirigeante de l'AfD (Alternativae pour l'Allemagne)
AFP/Archives
La responsable du Front national sera, elle, samedi à Coblence en Allemagne pour un congrès de plusieurs partis des droites populistes et extrêmes d'Europe, notamment l’Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui connaît un essor important, surfant sur les inquiétudes générées par l'ouverture du pays à plus d'un million de demandeurs d'asile depuis 2015.
Galvanisés par les succès du Brexit et de Donald Trump, ces partis, qui ont le vent en poupe dans de nombreux pays européens, espèrent des scores records voire la victoire lors d'une série de scrutins clés cette année en France, en Allemagne ou encore aux Pays-Bas.
Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.
Mercredi 26 mars, la proposition de loi sur la justice des mineurs a été adoptée par le Sénat. Muriel Jourda, sénatrice Les Républicains du Morbihan et présidente de la commission des lois du Sénat, affirme que la Haute assemblée a voulu « proposer des réponses face à la gravité des infractions » commises par les mineurs.
Laurent Burgoa, le président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille espère qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, se rendra devant la commission d’enquête le 8 avril prochain. Par ailleurs, il déplore l’attitude adoptée par Nestlé Waters devant l’instance parlementaire, et désire que les travaux de cette commission débouchent sur une proposition de loi.
Les Sages rendent leur décision ce vendredi matin au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte. Ce dernier conteste une peine d’inégibilité provisoire dont il fait l’objet. Or une peine similaire pourrait être prononcée à l’encontre de Marine Le Pen, dans l’affaire des eurodéputés du RN.