Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.
Présidentielle: “On n’est pas à The Voice”, met en garde Pécresse
Par Public Sénat
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Valérie Pécresse, en charge de la mise en oeuvre du projet de François Fillon, a prédit jeudi une "cristallisation" de la campagne dans "la dernière ligne droite", invitant les électeurs "à ne pas juger qui a la plus belle voix" ou "les meilleures formules".
"On n'est pas à +The Voice+, on n'est pas en train de juger qui a la plus belle voix, celui qui est le plus truculent, celui qui a les meilleures formules, on est en train de juger un futur président de la France", a souligné Valérie Pécresse, invitée de L'Opinion et Boursorama.
"Moi j'invite les Français à ne pas considérer que Jean-Luc Mélenchon c'est un avatar de Jean Yanne ou de Bérurier. Jean-Luc Mélenchon, c'est un communiste", a poursuivi la présidente de la région Ile-de-France.
"Tout va se jouer au 1er tour. Le 24, ceux qui n'auront pas voté pour François Fillon n'auront plus que leurs yeux pour pleurer s'ils se retrouvent avec Mélenchon-Le Pen", a-t-elle mis en garde.
"Je crois que dans cette dernière ligne droite, les Français vont aller regarder l'essentiel, l'essentiel c'est les projets pour la France, les mesures, les programmes", a-t-elle affirmé.
"Ca va se cristalliser parce qu'il y a un enjeu, un enjeu très fort entre quatre candidats qui sont dans un mouchoir de poche", a prédit Mme Pécresse, pour qui "voter pour des petits candidats qui ne sont là que pour nous faire perdre", comme Nicolas Dupont-Aignan, a-t-elle cité, "c'est des voix perdues pour l'alternance".