C'est une grande première: à 19 jours du premier tour de la présidentielle, la totalité des onze candidats ont rendez-vous mardi soir pour une joute télévisée axée sur les thèmes cruciaux de l'emploi, la sécurité et le social.
Présidentielle: onze candidats pour un débat télévisé inédit
C'est une grande première: à 19 jours du premier tour de la présidentielle, la totalité des onze candidats ont rendez-vous mardi soir pour une joute télévisée axée sur les thèmes cruciaux de l'emploi, la sécurité et le social.
C'est une grande première: à 19 jours du premier tour de la présidentielle, la totalité des onze candidats ont rendez-vous mardi soir pour une joute télévisée axée sur les thèmes cruciaux de l'emploi, la sécurité et le social.
Les cinq "grands" candidats Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon s'étaient déjà affrontés lors d'un débat pugnace sur TF1 et LCI le 20 mars, sous l'oeil de plus de 10 millions de personnes.
Mais cette fois, se joindront à partir de 20H40 sur BFMTV et CNews les six autres candidats du premier tour: Philippe Poutou (NPA), Nathalie Arthaud (LO), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), François Asselineau (UPR), Jean Lassalle et Jacques Cheminade.
"Les +petits+, les +minuscules+ qui vont venir troubler le jeu des +immenses+... Moi, je me mets à genoux tous les matins en les regardant, les immenses", a ironisé mardi matin Jean Lassalle.
"Dans cette campagne, il y a le +in+ et le +off+, comme dans les festivals". "On met dans la tête des électeurs qu'ils doivent départager entre cinq". "Là, pour une fois, on sera sur un pied d'égalité", a estimé Nathalie Arthaud.
Pour Jacques Cheminade, "donner 17 minutes à chacun, c'est pas beaucoup".
"Le débat est visiblement organisé de telle manière que ça empêche les altercations", a jugé Philippe Poutou.
Les candidats auront effectivement 17 minutes de temps de parole, pendant les 3h30 d'émission, disposés en arc de cercle autour des deux journalistes Ruth Elkrief et Laurence Ferrari qui ont dit leur volonté d'être "fermes" pour que "tout le monde soit audible" et éviter "le pugilat".
Le débat sur les programmes laissera tout de même une place au sujet de "la moralisation de la vie publique", a assuré Ruth Elkrief à l'AFP. M. Fillon, mis en examen pour détournement de fonds publics, avait été plutôt épargné lors du débat à cinq.
- Garder ses distances avec les 'petits' -
Présidentielle : le débat du 4 avril
AFP
Devant 220 personnes, essentiellement leurs proches, les candidats seront interrogés sur trois thèmes : "comment créer des emplois", "comment protéger les Français" et "comment mettre en oeuvre (leur) modèle social".
A chaque question, les prétendants à l'Elysée, qui pourront s'asseoir mais pas utiliser leur téléphone portable, contrairement au débat à cinq, auront 1 minute 30 pour répondre et pourront s'interpeller.
Au vu des sondages, Marine Le Pen et Emmanuel Macron apparaîtront dans l'arène avec le statut de favoris, même si le leader d'En Marche se voit toujours en "outsider".
Selon un responsable FN -qui indique que la candidate "ne se prépare pas vraiment" mais "se mettra un peu au calme" dans l'après-midi-, les "gros" candidats vont s'efforcer de garder leurs distances avec les "petits", car "le but est de ne pas s'exposer à une bataille de chiffonniers avec Arthaud ou Cheminade".
Pour François Fillon, ce sera l'occasion de "défendre" à nouveau son projet a-t-il rappelé lundi, même si un débat de cette nature est "une terre inconnue".
Même état d'esprit pour Emmanuel Macron, dont l'entourage indiquait ce week-end à l'AFP qu'"il n'y a pas vraiment d'idée parce que c'est un tel bordel à onze...".
Le candidat socialiste Benoît Hamon se prépare "déjà à la frustration liée à l'exercice", indique son équipe, qui reconnaît ne pas avoir "pris la mesure du côté télé-crochet" de l'exercice lors du dernier débat. Mais il n'est "pas dans la logique +je prépare mes punchlines+, il ne fait pas du marketing politique", selon son entourage.
Tout l'inverse du côté de Jean-Luc Mélenchon, dont la réputation de tribun a été confortée lors du précédent round et chez qui "il se prépare quelques bonnes punchlines!", selon Danielle Simonnet, porte-parole de La France insoumise.
Ce débat pourrait être le dernier avec l'ensemble des candidats avant le premier tour. Un autre est programmé sur France 2 le 20 avril, à trois jours du scrutin, mais plusieurs candidats ont exprimé des réserves sur cette date, qui empêcherait, selon le Conseil supérieur de l'audiovisuel, un candidat de se défendre si une nouvelle polémique électorale devait émerger.
En 2026, après les municipales, se tiendra en septembre l’autre scrutin de l’année, les sénatoriales. Comme tous les trois ans, la chambre haute du Parlement est renouvelée de moitié. Quels départements sont concernés ? Quel mode de scrutin ? Le calendrier ? Explications.
La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.
L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.
Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.