Présidentielle: pour Guillaume (PS), il n’y aura pas d’écologiste
Le président du groupe PS au Sénat Didier Guillaume a affirmé mercredi que "tout le monde sait très bien que Jean-Luc Mélenchon...

Présidentielle: pour Guillaume (PS), il n’y aura pas d’écologiste

Le président du groupe PS au Sénat Didier Guillaume a affirmé mercredi que "tout le monde sait très bien que Jean-Luc Mélenchon...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du groupe PS au Sénat Didier Guillaume a affirmé mercredi que "tout le monde sait très bien que Jean-Luc Mélenchon sera candidat à l'élection présidentielle", mais que les écologistes "n'auront pas leur candidat" Yannick Jadot.

Les écologistes "ont fait une primaire et on sait très bien qu'ils n'auront pas leur candidat parce qu'ils n'auront pas leurs signatures pour le présenter", a déclaré Didier Guillaume sur Radio Classique.

Les 17.000 électeurs de la primaire EELV sont appelés à voter de mardi à jeudi sur l'engagement de discussions entre Yannick Jadot, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, première étape d'un éventuel retrait du candidat écologiste à la présidentielle.

"L'enjeu c'est pas de voter pour savoir si on discute ou si on ne discute pas, ça c'est des enfantillages", a jugé M. Guillaume. "L'enjeu, c'est de se dire +y a-t-il une possibilité, oui ou non, que Marine Le Pen ne soit pas présidente de la République+. C'est ça la question qu'il faut poser".

A propos du candidat de La France Insoumise, M. Guillaume a affirmé que "tout le monde sait très bien que Jean-Luc Mélenchon sera candidat à l'élection présidentielle".

"Personne ne pense d'ailleurs qu'il y a une possibilité d'accord avec Jean-Luc Mélenchon", a-t-il poursuivi. "Par contre il faut parler à son électorat (...) en disant attention, c'est l'impasse. Voter pour Jean-Luc Mélenchon, c'est affirmer qu'il n'y aura pas de candidat de gauche au 2e tour de l'élection présidentielle".

Le patron des sénateurs PS a jugé également qu'"il ne s'agit pas uniquement de discuter avec Jean-Luc Mélenchon ou Yannick Jadot, mais de discuter aussi avec Emmanuel Macron".

"C'est indispensable", a-t-il dit. "Emmanuel Macron est dans le paysage politique, il est candidat à l'élection présidentielle, on n'ignore pas quelqu'un qui est candidat à la présidentielle, quelqu'un qui est d'ailleurs proche de nous sur certains aspects (...), éloigné sur d'autres plans".

Partager cet article

Dans la même thématique

Présidentielle: pour Guillaume (PS), il n’y aura pas d’écologiste
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le