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Invité de la matinale de Public Sénat, le porte-parole du PS et président du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel appelle à la démission du Premier ministre s’il a une forme d’omerta autour de Notre-Dame de Bétharram.
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Par Public Sénat
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Pourquoi plus de 26 % des Français inscrits sur les listes électorales ne se sont pas rendus aux urnes ? Notre sondage Ipsos-Sopra Stéria France 2, France Inter, les chaînes parlementaires, Le Parisien/Aujourd’hui en France, France 24, RFI/MCD, a listé les principales raisons de l’abstention pour ce premier tour de l’élection présidentielle de 2022.
Lire notre article. Présidentielle : une abstention estimée à 26,2 %, en hausse par rapport à 2017
Pour 28 % des Français, « les candidats disent la même chose que lors des élections précédentes et qu’il n’y a rien de nouveau dans leurs propositions ». 26 % pensent qu’ils ne sont pas à la hauteur de la fonction, 26 % estiment que les jeux sont déjà faits et 24 % jugent qu’aucun candidat ne répond à leurs idées.
Globalement, 68 % des Français ont trouvé la campagne inintéressante. 4 points de plus qu’en 2017. Selon le vote, peu d’électeurs de Yannick Jadot (21 %) et de Valérie Pécresse (22 %) ont trouvé la campagne intéressante. L’intérêt pour la campagne le plus élevé se trouve chez les électeurs d’Éric Zemmour (38 %) et de Marine Le Pen (39 %)
Pour les Français qui ont voté, le sondage distingue entre « le vote par adhésion » et « le vote par défaut ». Le différentiel le plus important se trouve chez les électeurs d’Éric Zemmour. 81 % votent par adhésion et 19 % par défaut. On trouve l’écart le plus mince chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon où 59 % votent pour lui par adhésion et 41 % par défaut. L’écart est de 66 % contre 34 % chez les électeurs de Yannick Jadot, 64 % contre 36 % chez Valérie Pécresse, 69 % contre 31 % chez ceux de Marine Le Pen et 67 % contre 33 % chez les électeurs d’Emmanuel Macron.
A noter que les principaux enjeux du vote sont pour 58 % des Français le pouvoir d’achat, l’immigration pour 27 %, le système de santé pour 26 %, l’environnement pour 26 %, les retraites pour 25 %.
Si Marine Le Pen est élue présidente, 50 % des Français pensent que la situation du pays se dégradera. Ils sont 44 % à le penser en cas de réélection d’Emmanuel Macron. 69 % le pensaient pour Éric Zemmour.
Marine Le Pen est jugée aussi moins rassurante que son adversaire du second tour. 52 % la trouvent inquiétante contre 43 % pour Emmanuel Macron.
Enfin, en ce qui concerne le moment de leur choix, 48 % des Français indiquent avoir fait leur choix plusieurs mois à l’avance, 15 % ces derniers jours et seulement 5 % au dernier moment.
Méthodologie :
Echantillon de 4 000 personnes inscrites sur les listes électorales constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé par Internet via l’Access Panel Online d’Ipsos
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