Présidentielle: Transparency appelle les candidats à plus d’éthique
Transparency International a lancé jeudi un appel aux candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils s'engagent sur onze...

Présidentielle: Transparency appelle les candidats à plus d’éthique

Transparency International a lancé jeudi un appel aux candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils s'engagent sur onze...
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Transparency International a lancé jeudi un appel aux candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils s'engagent sur onze points visant à "renforcer l'éthique" de la vie politique, au moment où l'affaire des emplois présumés fictifs de l'épouse de François Fillon bouleverse la campagne.

La branche française de l'ONG publiera le 23 mars, soit 30 jours avant le premier tour, un bilan des réponses, indique Transparency International France dans un communiqué.

"Au-delà de l'actualité récente, notre démocratie souffre d'un grave problème de défiance des citoyens envers leurs élus. Cette crise de confiance atteint des niveaux alarmants", souligne Transparency, en appelant aux candidats pour "qu'ils s'engagent sur onze recommandations visant à renforcer l'éthique et la transparence dans notre démocratie".

Ce questionnaire porte sur des engagements relatifs à "l'indépendance de la justice, la transparence du financement de la vie publique, l'intégrité et la probité des candidats aux élections, la participation citoyenne, le renouvellement de la classe politique, l'encadrement du lobbying ou encore la prévention de la corruption dans les collectivités territoriales".

L'ONG, tout en jugeant "globalement positif le bilan du quinquennat en matière de lutte contre la corruption et de transparence de la vie publique", rappelle les résultats d'un sondage réalisé à l'automne par Harris Interactive, selon lequel 54% des Français pensent que les personnes exerçant des responsabilités importantes sont corrompues. Ce chiffre monte à 77% s'agissant des parlementaires.

La campagne électorale a été secouée ces derniers jours par l'ouverture d'une enquête judiciaire sur des soupçons d'emplois fictifs dont aurait bénéficié la femme de François Fillon, le candidat de la droite à la réputation de sérieux et de probité, à présent relégué en troisième place dans les sondages après avoir été le grand favori dans la course à la présidentielle.

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