Primaire: Aubry maintient l’incertitude sur son choix
L'ex-première secrétaire du PS Martine Aubry, qui doit se faire opérer, pourrait ne pas rendre public son choix de vote avant le...

Primaire: Aubry maintient l’incertitude sur son choix

L'ex-première secrétaire du PS Martine Aubry, qui doit se faire opérer, pourrait ne pas rendre public son choix de vote avant le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ex-première secrétaire du PS Martine Aubry, qui doit se faire opérer, pourrait ne pas rendre public son choix de vote avant le premier tour de la primaire socialiste élargie, qui mettra aux prises sept candidats le 22 janvier, a-t-on appris lundi dans son entourage.

Dans un communiqué, la maire de Lille indique que, "devant subir une opération chirurgicale du dos qui (la) tiendra en mobilité réduite environ six semaines, (elle) ne pourra assurer les manifestations publiques à compter du 10 janvier 2017".

Martine Aubry, 66 ans, se déclare dans ce communiqué "désolée que cette opération, pendant cette période de l’année, ne (lui) permette pas de souhaiter plus personnellement" ses voeux pour 2017 à tous les Lillois. L'élue souffre d'une sciatique, dont elle a déjà été opérée au printemps.

Son entourage précise que Mme Aubry, qui reste l'une des personnalités de gauche les plus populaires dans cet électorat, devrait voter par procuration au premier tour de la primaire élargie qui doit désigner un candidat à l'élection présidentielle.

L'ex-numéro un socialiste n'a toujours pas dit quel candidat elle soutenait. "Il n'est pas sûr qu'elle le fera", indique un de ses proches. Quant au second tour, "ça dépend de qui restera en lice", selon la même source.

Juste avant l'annonce de la candidature de Vincent Peillon à la primaire, l'ex-numéro deux du gouvernement Jospin avait fait savoir qu'elle n'avait sollicité "ni directement, ni indirectement" le député européen pour qu'il se présente. Son hostilité aux positions de Manuel Valls est par ailleurs notoire. Elle n'est pas non plus proche politiquement d'Arnaud Montebourg ni de Benoît Hamon, bien qu'elle ait fait part encore cet automne de son "affection" pour l'ancien ministre de l'Education nationale.

Dans son communiqué, Mme Aubry a souligné que durant sa convalescence, elle "continuerai(t) évidemment à travailler sur les sujets de la ville". Ce sera principalement son premier adjoint Pierre de Saintignon qui la suppléera pour les manifestations publiques pendant cette période.

Partager cet article

Dans la même thématique

Primaire: Aubry maintient l’incertitude sur son choix
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Primaire: Aubry maintient l’incertitude sur son choix
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le