Critiqué pour sa proposition phare du revenu universel par Manuel Valls et Vincent Peillon, Benoit Hamon refuse de parler « d’incitation à la paresse » et compare l’opposition à celle connue avec la sécurité sociale ou encore les 35 heures, aujourd’hui mises en place. « Je le dis que si on parle du revenu universel, il ne peut se faire que par étapes », avec une première étape au profit des 18-25 ans.
« La révolution numérique change radicalement notre rapport au travail et celui des nouvelles générations. Elle peut avoir des conséquences négatives sur l’emploi si nous ne nous la maitrisons pas », ajoute-t-il, défendant un « pilier de la protection sociale ».