Primaire de la gauche: les principales propositions de Valls
Voici les principales propositions du programme de Manuel Valls présenté mardi pour la campagne de la primaire de la gauche.EUROPE

Primaire de la gauche: les principales propositions de Valls

Voici les principales propositions du programme de Manuel Valls présenté mardi pour la campagne de la primaire de la gauche.EUROPE
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Voici les principales propositions du programme de Manuel Valls présenté mardi pour la campagne de la primaire de la gauche.

EUROPE

- "Pause" dans l'élargissement de l'UE, rejet définitif de l'entrée de la Turquie

- "Lourde taxe" sur tout produit importé violant les règles sociales et environnementales européennes

- contrôle des investissements étrangers sur le territoire européen dans les domaines stratégiques

- "conférence de refondation" du projet européen, idéalement à 27, mais sinon avec les États volontaires, dont l'Allemagne.

- grand plan d’investissement public et privé en Europe avec la création d’un livret d’épargne européen pour le financer

- salaire minimum en Europe d'au moins 60% du salaire médian de chaque pays

Manuel Valls
Manuel Valls
AFP

- Impôt sur les sociétés: mise en place d'un "corridor" européen, avec un niveau minimum et un maximum

- Les multinationales du numérique seront spécialement taxées dans les pays où elles réalisent leurs chiffre d'affaires

SÉCURITÉ, DÉFENSE, JUSTICE

- création au minimum de 1.000 emplois par an de policiers et de gendarmes. 2,5 milliards d'euros d'investissements matériels pendant le quinquennat

- porter à 2% du PIB les dépenses de défense d'ici 2025

- création de 10.000 places de prison supplémentaires

INSTITUTIONS

- diminution du nombre de parlementaires. Amélioration du statut et des indemnités des élus locaux

- limitation de l'article 49-3 aux textes budgétaires

- charte de la laïcité adossée à la Constitution

FINANCES PUBLIQUES

- provisionner 15 milliards d'euros sur le quinquennat en cas de coup dur

- maintien du déficit public sous les 3%, mais pas d'objectif de retour à l'équilibre budgétaire.

- hausse globale des dépenses publiques de l’ordre de 2,5% par an, mais moins rapide que la croissance (hypothèse de 1,9% par an) plus l'inflation

- définir en début de quinquennat les choix fiscaux dans des domaines clés

- "poursuite de la baisse" des prélèvements obligatoires, notamment pour les classes moyennes et populaires

ENTREPRISES

- tout créateur aura le droit à un prêt significatif de l’État à taux zéro, sans remboursement pendant les premières années.

POUVOIR D'ACHAT

- rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires

- hausse de la prime d'activité

- hausse du minima retraite de 10%

SOCIAL ET SANTE

- création d'un "revenu décent" fusionnant les minimas sociaux, d'environ 800 euros par mois. Ce nouveau droit sera financé par la branche famille de la Sécu

- suppression du numerus clausus pour les étudiants en médecine

ÉDUCATION, FORMATION, SOCIÉTÉ ET CITOYENNETÉ

- service civique obligatoire de six mois

- hausse du salaire des enseignants

- un milliard d'euros supplémentaire par an pour les universités

- 400 à 500 heures de formation de droit pour tous les jeunes sans formation ou chômeur en reconversion

- diviser par deux en cinq ans l'écart salarial hommes-femmes

FONCTION PUBLIQUE, COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

- L’enveloppe d’un milliard d’euros dédiée aux investissements locaux sera doublée

ENVIRONNEMENT ET ÉNERGIE

- "consolider un secteur nucléaire sécurisé", en fermant ou en prolongeant la vie des centrales "selon un calcul économique clair"

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Primaire de la gauche: les principales propositions de Valls
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Primaire de la gauche: les principales propositions de Valls
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le