Primaire: Hamon propose 37.000 créations de poste dans l’éducation
Benoît Hamon, candidat à la primaire initiée par le PS, a proposé mardi la création de 37.000 postes dans l’Éducation nationale,...

Primaire: Hamon propose 37.000 créations de poste dans l’éducation

Benoît Hamon, candidat à la primaire initiée par le PS, a proposé mardi la création de 37.000 postes dans l’Éducation nationale,...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Benoît Hamon, candidat à la primaire initiée par le PS, a proposé mardi la création de 37.000 postes dans l’Éducation nationale, principalement des enseignants, et fait de la lutte contre les inégalités à l'école sa priorité.

L'ancien ministre de l’Éducation (d'avril à fin août 2014) chiffre à 20.000 le nombre d'enseignants supplémentaires nécessaires pour ramener à 25 maximum le nombre d'élèves dans toutes les classes des trois premières années de l'école élémentaire (CP, CE1 et CE2). Il table sur 15.000 créations de postes pour assurer les remplacements des enseignants dont la formation continue serait renforcée et 2.000 pour garantir le remplacement des professeurs en maladie ou congé maternité.

Le seuil maximal d'élèves en classe de CP, CE1 et CE2 serait en outre baissé à 20 pour les écoles des départements d'Outre-mer, les territoires ruraux en difficulté et les établissements appartenant à des réseaux d'éducation prioritaire (REP ou REP+). Ce dispositif serait prévu "dès la première loi de finances", a déclaré Benoît Hamon lors d'une conférence de presse.

Ces 37.000 postes s'ajouteraient aux 60.000 créés de 2012 à 2017, conformément à la promesse de campagne de François Hollande, après les suppressions de 80.000 postes sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Le candidat à la primaire veut plus de mixité sociale et scolaire dans les établissements (écoles, collèges et lycées). Benoît Hamon n'a pas prononcé le terme de "carte scolaire" mais il souhaite revoir la sectorisation, afin que les bassins de recrutement des établissements soient plus mixtes qu'actuellement, et le système d'affectation par les rectorats. Ces propositions sont proches des expérimentations menées actuellement par la rue de Grenelle, non sans difficulté.

Mais le député des Yvelines met aussi l'accent sur "l'ouverture d'un dialogue avec l'enseignement privé" pour favoriser la mixité sociale, qui serait peut-être plus appuyé que les discussions actuelles. "Je ne propose pas la contrainte ou la coercition", a-t-il pris le soin d'ajouter.

Le candidat propose également la création d'un indice social pour les lycées, basé sur la catégorie socio-professionnelle des familles, le pourcentage de boursiers, le nombre d'élèves ayant une autre langue maternelle que le français etc. Cet indice permettra de déterminer les établissements les plus défavorisés et d'y concentrer les moyens.

Des lycées anciennement en zone d'éducation prioritaire sont mobilisés depuis plusieurs semaines pour obtenir la pérennité de leurs moyens supplémentaires: ils estiment être les "oubliés" de la réforme de l'éducation prioritaire entreprise sous le quinquennat Hollande.

Revoir le bac ne fait pas partie de ses priorités, a ajouté l'ancien ministre de l’Éducation.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le

Paris: Politiques manifestation mouvement Bloquons Tout
4min

Politique

Grève du 18 septembre : « Bruno Retailleau a besoin de la violence, des poubelles qui brûlent, pour affirmer son rôle de sauveur », soutient Jean-Luc Mélenchon

Alors que les syndicats appellent à la mobilisation ce jeudi, le leader de La France Insoumise prévient déjà qu’« il y aura des prolongements syndicaux comme il y aura des prolongements politiques » à cette journée, qui « se présente d’ores et déjà comme un immense événement », selon Jean-Luc Mélenchon.

Le

Primaire: Hamon propose 37.000 créations de poste dans l’éducation
3min

Politique

Mobilisation sociale : « Notre objectif, c’est de mettre la pression sur Sébastien Lecornu, mais aussi sur Emmanuel Macron », lance Manon Aubry (LFI)

Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.

Le