Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Primaire: Pinel (PRG) veut imposer la question des droits des femmes
Par Public Sénat
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Sylvia Pinel, présidente du Parti radical de gauche (PRG) et candidate à la primaire organisée par le PS, a affirmé mardi qu'elle souhaitait "parler particulièrement" de l'égalité femmes/hommes dans cette campagne, lors d'un déplacement aux Mureaux (Yvelines).
"La question du droit des femmes, c'est un engagement qui est en moi depuis très longtemps", a-t-elle souligné. "Être la seule candidate femme à cette primaire fait que je souhaite parler particulièrement de ce sujet et des combats que nous devons encore mener pour atteindre cette égalité femmes/hommes", a poursuivi l'ancienne ministre du Logement.
Si elle affirme que sa candidature "n'est pas liée à la question de la présence de femmes ou non" à la primaire, elle se félicite que son parti ait "fait le choix d'être représenté par un femme jeune à cette élection".
Interrogée sur ce qu'elle propose concernant l'égalité femmes/hommes et les droits des femmes, Sylvia Pinel déclare que ce sont "des thèmes qui ont déjà trouvé une réponse sous le quinquennat de François Hollande, comme le remboursement à 100% de l'IVG". Elle reste en revanche imprécise sur son programme, faisant allusion à des "propositions comme la volonté de réduire les inégalités salariales, le fait de vouloir la parité (...) dans les grandes entreprises", et "de faire en sorte que les femmes puissent concilier vie professionnelle et vie familiale".
Après Manuel Valls et Vincent Peillon, qui ont dévoilé leurs programmes mardi, Sylvia Pinel doit le faire jeudi.
La candidate du PRG se dit "lucide sur (sa) capacité à l'emporter" et souhaite surtout imposer ses thèmes de prédilection dans le débat de la primaire. "Ce que je souhaite, c'est que les idées du Parti radical de gauche puissent être aussi écoutées (...) pour que dans le projet qui sera présenté aux Français, on puisse retrouver certains de nos fondamentaux", a-t-elle expliqué, citant notamment "la laïcité, et la question des droits des femmes".