Primaire: pour Bartolone, les ministres doivent prendre position
Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS), soutien de Manuel Valls dans la primaire organisée par son parti, a...

Primaire: pour Bartolone, les ministres doivent prendre position

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS), soutien de Manuel Valls dans la primaire organisée par son parti, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS), soutien de Manuel Valls dans la primaire organisée par son parti, a dit mardi ne pas "comprendre" que certains ministres ne prennent pas publiquement position pour ce scrutin.

"Je ne comprends pas... Lorsqu'on est responsable politique, il faut savoir s'exprimer", a-t-il lancé sur France 3, sans citer quiconque. Des membres du gouvernement comme Ségolène Royal, qui ne cache pas ses sympathies pour Emmanuel Macron, ou Stéphane Le Foll, proche de François Hollande, n'ont pas affiché de préférence à ce stade.

"Quel que soit le résultat de cette primaire, ou après de l'élection présidentielle, je pense qu'il est bon que chacun puisse dire les raisons qui l'amènent à faire un choix", a insisté ce député de Seine-Saint-Denis, candidat à un neuvième mandat en juin.

Et de réaffirmer qu'il avait "choisi de soutenir la candidature de Manuel Valls, parce que c'est un homme qui sait ce que peut être et ce que doit être la pratique de l'État".

"Nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours. Demain, le président de la République aura à négocier avec Xi Jinping pour la Chine, M. Trump pour les États-Unis, Mme Merkel, pour permettre d'avoir un débat, une confrontation, pour faire bouger, et changer l'Europe (...) Dans ce monde encore - hélas - trop menacé par le terrorisme et l'insécurité, c'est utile d'avoir quelqu'un qui a son expérience" de ministre de l'Intérieur et chef du gouvernement, a fait valoir M. Bartolone.

Partager cet article

Dans la même thématique

5min

Politique

Conférence Travail et Retraites : « Si on veut avancer sur les retraites, il faut passer par la case travail »

Alors que la bataille à laquelle se livrent l’exécutif et les députés sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale bat son plein à l’Assemblée nationale, les partenaires sociaux se réunissent ce matin pour la première plénière de la conférence sur les retraites. Souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou y voit une « démarche moderne et inédite », souhaitant replacer le travail au cœur des débats.

Le