Bernard Accoyer, secrétaire général de LR, et Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, ont qualifié lundi de "très bas" le chiffre de la participation à la primaire socialiste élargie.
Ils ont notamment mis en avant "la confusion" qui règne selon eux à propos de la précision de ce chiffre, toujours pas définitif.
"Je m'interroge sur la confusion qui règne encore à cette heure sur la participation, avec un écart considérable entre 1,2 million et 1,7 million. C'est quand même un écart qui va de 30% à 50%", a déclaré Bernard Accoyer sur RTL.
Thomas Clay, président de la Haute autorité de la primaire, à l'annonce des résultats du premier tour le 22 janvier 2017 à Paris
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"C'est de toute évidence un chiffre très bas", a dit sur France 2 Thierry Solère qui fut le "monsieur primaire de la droite", le jugeant aussi "étonnant".
"Hier soir on nous parlait d'1,7 million, après on nous parlait de près de 2 millions, on se réveille ce matin, maintenant on parle de près de 1,3 million", a-t-il déclaré. "Je serais un des sept candidats, je me poserais la question de la crédibilité de l'organisation, en tout cas sur la participation".
Christophe Borgel, président du Comité national d'organisation de la primaire, a estimé lundi sur RTL le chiffre à "plus de 1,4 million" de votants sur "près de 87% des bureaux". "On sera entre 1,6 et 1,7 million", a-t-il pronostiqué.
Votes aux primaires
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Dimanche soir Thomas Clay, président de la Haute autorité de la primaire, avait indiqué que le nombre de votants se situait "entre 1,5 et 2 millions, sans doute plus proche de 2 millions".
En 2011, la participation au premier tour de la primaire socialiste avait été de 2,7 millions de votants.
La séance de questions au gouvernement a commencé par un moment de recueillement pour Mehdi Kessaci assassiné, jeudi 13 novembre. Le président du Sénat appelle le gouvernement à fournir des "résultats" dans la lutte contre la criminalité.
Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci militant écologiste dont le deuxième frère a été assassiné la semaine dernière par des narcotrafiquants, a interpellé le gouvernement aux questions d’actualité. « Le volet prévention et social a été oublié dans la loi contre le narcotrafic », a-t-il estimé.
Présent au congrès de l’Association des maires de France, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann propose de « lancer une grande convention de la décentralisation citoyenne où on discute partout ». Pour les municipales, le coprésident de Place Publique défend « une ligne de clarté, c’est-à-dire sans alliance avec LFI ». A Paris, il s’oppose ainsi à toute alliance avec Sophia Chikirou.
Lors du conseil des Ministres de ce mercredi 19 novembre, le chef de l’État a rappelé le combat contre le narcotrafic « entamé depuis plusieurs années » par le gouvernement.
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Congrès des maires : insécurité et narcotrafic dans les Outre-mer
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