L'ancien ministre de l'Education Benoît Hamon a déposé vendredi ses parrainages pour concourir à la primaire organisée par le PS, Pierre Larrouturou déposant de son côté un recours pour pouvoir participer.
M. Hamon bénéficie du soutien de 24 parlementaires, 28 membres du Conseil national et de 68 élus locaux (conseillers régionaux et départementaux). Le soutien de 19 parlementaires est suffisant pour s'inscrire dans la compétition.
Parmi les soutiens de M. Hamon, 19 frondeurs. S'y ajoutent un représentant de la motion D (Alexis Bachelay) et quatre aubrystes (Isabelle Bruneau, Laurence Dumont, Chayneze Kherouni, Paola Zanetti).
Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne) lors d'une séance photo à Paris le 2 décembre 2016
AFP/Archives
Le candidat de Nouvelle Donne Pierre Larrouturou s'est aussi rendu vendredi matin au siège de la Haute autorité des primaires citoyennes (HAPC) pour déposer un recours contre la décision du Comité national d'organisation de la primaire (CNOP) de l'évincer de cette élection.
M. Larrouturou fait valoir qu'il a participé au début de l'année aux discussions entre le PS, les communistes, les écologistes pour l'organisation d'une primaire.
Il argue aussi que le 2 octobre, le Parti socialiste a accepté d'ouvrir sa primaire à l'ensemble de la gauche et non plus seulement au PS et à ses partenaires de la Belle Alliance populaire.
La "résolution sur les primaires citoyennes" du 2 octobre énonce qu'"au travers des résolutions adoptées à l’unanimité par son Conseil national, les 9 avril et 18 juin derniers, le Parti socialiste s’est engagé dans l’organisation des Primaires citoyennes de la gauche et des écologistes".
Interrogé par l'AFP, le président de la HAPC Thomas Clay a indiqué avoir accepté d'examiner le recours de M. Larrouturou. La Haute autorité devrait se prononcer dans les 24 heures.
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Après le rejet « attendu » du budget par les députés, le premier ministre a pris la parole. Espérant toujours un vote favorable au terme de la procédure, il va de nouveau s’entretenir avec les groupes politiques. Il met les difficultés rencontrées sur le compte de la « stratégie électorale » et du « cynisme » de certains « candidats à la présidentielle ».
Au nom de la liberté de prescription des médecins, les sénateurs ont supprimé, lundi, la limitation à un mois des arrêts de travail, votée à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
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