Primaire PS: Mélenchon prédit la « désertion » des électeurs vers Macron et lui-même
Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a estimé lundi que la primaire organisée par le Parti socialiste va créer une ...

Primaire PS: Mélenchon prédit la « désertion » des électeurs vers Macron et lui-même

Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a estimé lundi que la primaire organisée par le Parti socialiste va créer une ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a estimé lundi que la primaire organisée par le Parti socialiste va créer une "désertion" des électeurs vers les projets portés par Emmanuel Macron et lui-même qui ont refusé de participer au scrutin.

"D'ici quelques jours, l'hémorragie vers Macron va s'amplifier. D'autres viendront vers nous. Ce n'est pas du débauchage, c'est de la clarification", affirme le candidat de la France insoumise dans un billet de blog.

Arrivé en tête au premier tour, Benoît Hamon (36,35%), tenant de la ligne "frondeuse" du PS, est en position de force pour dimanche prochain, grâce au ralliement d'Arnaud Montebourg (17,5%), face à un Manuel Valls en difficulté (31,1%).

"Rien ne pourra effacer la réalité: le déclin du PS est irréversible", prédit M. Mélenchon, estimant que "la désertion du premier cercle des électeurs est annonciatrice de celui du grand nombre le jour du vote".

De fait, il ne se prive pas de railler les tâtonnements du PS sur la participation exacte à la primaire, moquant Christophe Borgel, président du comité national d'organisation de la primaire qui lui "savait, à la centaine de milliers près, trois jours avant, combien il y aurait de votants".

En habitué du Parti socialiste, dont il a été membre pendant 30 ans, jusqu'en 2008, il conclut: "Je connais les miracles au PS".

La participation à la primaire a, selon le PS, grimpé à 1,6 million de voix lundi sans que les pourcentages des candidats ne bougent d'une décimale par rapport à ceux publiés dimanche soir: les organisateurs du scrutin ont bien du mal à expliquer cette très forte improbabilité statistique et subissent les railleries du reste de la classe politique mais aussi des réseaux sociaux.

M. Borgel a concédé lundi un "bug", reconnaissant qu'"il y avait beaucoup de pression autour du niveau de participation". "J'ai demandé à ce que les résultats soient actualisés au plus vite. Et effectivement, on a appliqué au nouveau total de votants les pourcentages de la veille", a-t-il dit à Libération.

Partager cet article

Dans la même thématique

Primaire PS: Mélenchon prédit la « désertion » des électeurs vers Macron et lui-même
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le