Primaire PS: un premier débat télévisé qui peut être capital
Le premier débat télévisé prévu jeudi soir entre les sept candidats à la primaire élargie du PS peut se révéler capital car toute...

Primaire PS: un premier débat télévisé qui peut être capital

Le premier débat télévisé prévu jeudi soir entre les sept candidats à la primaire élargie du PS peut se révéler capital car toute...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le premier débat télévisé prévu jeudi soir entre les sept candidats à la primaire élargie du PS peut se révéler capital car toute erreur se paiera comptant, estime la presse jeudi matin.

"Il est des moments essentiels dans une campagne. Pour les candidats à la primaire de la gauche, le débat de ce soir est un de ceux-là", écrit Le Parisien.

François-Xavier Bourmaud, dans Le Figaro, se montre plus catégorique. "Ce rendez-vous médiatique est capital pour chacun des sept concurrents. Chaque erreur se payant comptant, chaque faux pas peut se révéler éliminatoire", assure l'éditorialiste.

Ce débat télévisé peut "se révéler une arme à double tranchant. Un tremplin pour le second tour ou un ascenseur pour l’échafaud", note pour sa part, Yann Marec du Midi Libre.

Un exercice d'autant plus dangereux que "chacun des sept candidats disposera de 17 minutes. Comme pour la droite", rappelle Michel Urvoy dans Ouest-France. Et de souligner : "17 minutes, c’est court. Mais c’est suffisant pour déraper, perdre tout crédit. Ou, au contraire, pour faire la différence."

Les sept candidats vont donc "devoir redoubler de sang-froid, éviter les provocations et les coups bas", prévient Jean-Claude Souléry, de la Dépêche du Midi. "De plus l’exercice sera comparé à celui de la droite qui, faut-il le dire, avait connu une belle audience et s’était plus ou moins déroulé de façon civilisée", souligne-t-il.

- 'La recette secrète de Fillon' -

Bruno Dive, dans Sud-Ouest, "souhaite que ces débats soient emprunts de la même qualité, du même sérieux, du même respect mutuel entre candidats, car ceux des Républicains avaient fait honneur à la politique". "La tâche des participants, s’annonce rude", ajoute-t-il.

"L'exercice sera difficile pour Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et consorts", admet Michel Klekowicki, du Républicain Lorrain.

Mais "ce coup de projecteur est le bienvenu", pour Didier Rose, des Dernières Nouvelles d'Alsace, qui trouve "pour l'instant la primaire à gauche bien nébuleuse" et pour qui les candidats ce soir "auront à viser juste".

Et pour atteindre leur cible, Cécile Cordudet des Echos, pense que "tous les participants ont tenté de décomposer la recette secrète qui a permis à François Fillon de crever l'écran lors des débats de la primaire à droite."

Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Jean-Luc Bennahamias s'affrontent jeudi soir lors du premier des trois débats télévisés programmés avant le premier tour (22 janvier) du scrutin de la primaire à l'issue aujourd'hui très incertaine. Ce débat sera diffusé à 21H00 sur TF1, LCI, Public Sénat et RTL et co-organisé par L'Obs.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le