Didier Guillaume, le directeur de campagne de Manuel Valls, assure que l'ancien Premier ministre, candidat à la primaire du PS, ne proposera pas "un catalogue de promesses et de milliards".
"Nous ne voulons pas faire une campagne de la primaire en évoquant des pourcentages, en évoquant des milliards. Qu'est-ce que c'est 1.000 milliards pour quelqu'un qui gagne 1.250 euros par mois? Nous voulons des idées qui entraînent", a déclaré Didier Guillaume mardi sur France 2.
"Le projet pour la France que Manuel Valls proposera tout à l'heure (mardi en fin de matinée, ndlr), ce n'est pas un catalogue de promesses et de milliards, les Français n'y croient plus". "On retrouvera ce qu'est Manuel Valls, le bilan de la gauche aux responsabilités (...), mais également le droit d'inventer".
Didier Guillaume le 22 mars 2016 au Sénat à Paris
AFP/Archives
Le directeur de campagne de Valls indique qu"il doit démontrer qu'il a la force d'être président de la République, (...) montrer qu'après le bilan il a des idées nouvelles, des idées novatrices, des idées modernes, des fortes, des idées qui peuvent cliver, afin de porter un projet présidentiel, et enfin, être capable de rassembler la gauche et au-delà de la gauche".
En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.
En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.
Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.
Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.
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Budget : le Sénat relève la taxe sur les petits colis
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