Manuel Valls a de nouveau ciblé Benoît Hamon vendredi soir, en fustigeant les "mirages" et les "fausses promesses", lors d'un dernier meeting chahuté, à deux jours du premier tour de la primaire socialiste élargie.
"Je ne suis pas là pour faire de fausses promesses", a lancé l'ancien Premier ministre devant un millier de personnes réunies dans la salle du Trianon, dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
"Je ne veux pas de ces mirages qui s'évaporent en un instant et qui sèment la désillusion, la rancune, les procès en trahison", a dit M. Valls, qui a multiplié les attaques contre M. Hamon et son revenu universel ces derniers jours.
"Je ne suis pas là pour je ne sais quelle surenchère pour qui serait plus à gauche, plus social, plus généreux, plus moderne (...) Etre de gauche c'est être indigné et c'est agir", a-t-il poursuivi. "La gauche, elle gagne quand elle est crédible, avec des propositions qui le sont tout autant", a plaidé l'ex-locataire de Matignon.
Manuel Valls, dont la campagne a été émaillée d'incidents depuis décembre, a été interrompu à plusieurs reprises au début de son discours. D'abord par un homme qui s'est levé en criant "49-3, on n'oublie pas!".
"On veut me faire mettre un genou à terre dans cette campagne, je suis debout!", a lancé M. Valls, "me mettre un genou à terre, c'est mettre la gauche à terre!".
Puis des Gabonais l'ont interpellé sur l'attitude de la France envers le régime d'Ali Bongo, avant d'être évacués à leur tour.
Manuel Valls lors d'un meeting, le 20 janvier 2017 à Paris
AFP
"Moi, je ne dirai jamais à un Gabonais de retourner dans son pays, sa place est ici", a affirmé M. Valls, en allusion à la réponse qu'avait faite Nicolas Sarkozy dans des circonstances semblables il y a quelques mois.
Il s'en est aussi pris à François Fillon, dont "certains à droite lui demandent déjà, déjà, de revoir son programme", jugé trop drastique sur la Sécurité sociale.
"Peut-être que mon message ne s'adresse pas qu'à François Fillon", a-t-il lancé dans une nouvelle allusion à M. Hamon: "On ne peut pas gagner ou essayer de gagner une primaire sur un projet pour en présenter un autre, ça s'appelle du cynisme", a-t-il lancé.
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Si le budget de la sécurité de sociale a été adopté par l’Assemblée nationale mardi, rien ne promet un même sort au projet de loi de finances, pour lequel les voies de compromis sont encore plus minces. En cas de non-accord sur le texte, le gouvernement serait contraint de recourir à une loi spéciale. Une piste qui éveille des inquiétudes quant à l’organisation des municipales, dont l’enveloppe est estimée à 200 millions d’euros.