À la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre de la Transition écologique et solidaire a répondu à une question de Public Sénat sur une étude, révélée par le journal Le Monde, concernant la prime à la conversion. Censé aider les Français à se doter de véhicules propres, le dispositif favoriserait surtout l’achat de voitures diesel (47 %) et essence (46 %), principalement d’occasion (60 %), contre seulement 7 % de véhicules électriques.
« Alors oui, sur les voitures achetées, il y en a à peu près la moitié essence, la moitié diesel et le reste des véhicules diesels ou hybrides parce que c’est l’état du marché aujourd’hui et notamment du marché de l’occasion. Mais dans tous les cas, ce sont des voitures qui polluent moins, qui consomment moins et qui coûtent moins cher aux automobilistes à l’usage » a assuré François de Rugy qui indique que le dispositif « atteint sa cible ».
Deux heures plus tôt, la ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn a, de son côté, fait part de son souhait « de revoir les critères » « si cela est réellement possible aujourd’hui ». « Car l’objectif, c’est d’aller vers des véhicules hybrides ou électriques. Ou en tous les cas plus propres. Et le diesel doit clairement disparaître aujourd’hui de nos axes routiers ». (voir notre article)