Politique
Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus en France ce 18 septembre. Une affluence proche du même ordre que celles contre la dernière réforme des retraites. Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.
Le
Par Marion D'Hondt
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Hier, 197 parlementaires se sont rejoints contre la privatisation d’Aéroports de Paris, en vue de mettre en place un référendum d’initiative partagée (voir ici). Pour Guillaume Gontard, c’est « une grande victoire ». Il salue « un retour au citoyen et à la démocratie ». Reste au gouvernement à « entendre » cette voix.
Guillaume Gontard croit beaucoup en ce référendum d’initiative partagée. Certes, il reste à convaincre 4,5 millions d’électeurs de signer la pétition. Mais, selon lui, « nos concitoyens attendent cela [ce genre d’initiative] ». L’objectif n’est « pas inatteignable », si les parlementaires « vont au boulot » et « à la rencontre des gens ».
Concernant la sortie du grand débat et les restitutions, qui ont commencé à l’Assemblée nationale lundi, Guillaume Gontard est sceptique. Il aimerait « de nouvelles choses ». Pour l’instant, constate-t-il, « on n’a pas eu grand-chose » de la part d’Édouard Philippe.
Guillaume Gontard « remercie les citoyens qui se sont mobilisés », derrière ce qu’il considère comme « une énorme opération de communication ». Pour lui, « c’est la mobilisation qui a mené au grand débat » et non l’inverse. Reste à savoir ce que l’exécutif va faire de ces contributions. À ce propos, le sénateur craint « un grand déboire ».
Guillaume Gontard n’est « pas sûr » que les Français attendent des baisses d’impôts. En tout cas, « ce n’est pas ce qu’[il a] entendu » en se déplaçant sur les ronds-points. Il a plutôt constaté « une soif d’égalité, de répartition des richesses et une peur de la précarité ». Or, la restitution ne contient « aucune réponse là-dessus ».
Au commencement était le mensonge, avec Matthieu Niango et Lionel Duroy