Privatisation d’ADP suspendue : « En réalité, c’est un renoncement, le gouvernement recule » selon Philippe Dominati
« Je pense que c’est une suspension avant un renoncement. Je suis convaincu que c’est un recul en bon ordre » se réjouit le sénateur Philippe Dominati, membre du groupe LR.

Privatisation d’ADP suspendue : « En réalité, c’est un renoncement, le gouvernement recule » selon Philippe Dominati

« Je pense que c’est une suspension avant un renoncement. Je suis convaincu que c’est un recul en bon ordre » se réjouit le sénateur Philippe Dominati, membre du groupe LR.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les opposants à la privatisation d’Aéroports de Paris crient victoire. A la veille de la date limite pour rassembler les 4,7 millions de signatures nécessaires à l’organisation d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sur ADP, le gouvernement annonce suspendre la privatisation du groupe. Officiellement, à cause de la chute des bourses due à la menace du coronavirus sur l’économie.

Les opposants étaient encore loin du compte, avec un peu plus d’un million de signatures. Cette annonce tombe comme une heureuse surprise. Si le gouvernement ne parle que de suspendre le processus, pour certains, c’est pourtant gagné. « Je félicite le premier ministre, que j’ai assez critiqué sur le sujet, car je trouve que c’est habile. Car en réalité, c’est un renoncement. Il recule » réagit au micro de Public Sénat le sénateur (rattaché LR) de Paris, Philippe Dominati (voir la vidéo, images Jérôme Rabier et Simon Barbarit). « Je pense que c’est une suspension avant un renoncement. Je suis convaincu que c’est un recul en bon ordre » ajoute le sénateur. Il rappelle que « souvent, la suspension est la première étape à un renoncement. Mais si ce n’était pas le cas, ce serait particulièrement grave ». Le sénateur pense que « le gouvernement a vu qu’un million de personnes, c’était déjà important », au point de renoncer.

« Le Sénat peut être fier, car c’est lors de l’examen du texte ici que la majorité sénatoriale a repoussé ce projet ». rappelle Philippe Dominati, « cela a enclenché le regroupement de suffisamment de parlementaires pour déclencher un RIP. Et finalement, le gouvernement en a tiré les conséquences ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Privatisation d’ADP suspendue : « En réalité, c’est un renoncement, le gouvernement recule » selon Philippe Dominati
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Privatisation d’ADP suspendue : « En réalité, c’est un renoncement, le gouvernement recule » selon Philippe Dominati
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le