Privatisations : « Il faut prendre le problème avec un maximum de recul et sans parti pris » tempère Jean-François Husson

Privatisations : « Il faut prendre le problème avec un maximum de recul et sans parti pris » tempère Jean-François Husson

Jean-François Husson, sénateur de la Meurthe-et-Moselle et co-rapporteur de la loi Pacte, s’exprime sur les projets de privatisations qui divisent les groupes politiques.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-François Husson, sénateur LR, constate que « les idées d’aujourd’hui ne sont plus les idées d’hier » et que les marqueurs politiques ont changé. L’important, pour la droite, est de « retrouver les grandes lignes d’action » pour construire « une lisibilité des projets. »

Sur les privatisations, la droite est traditionnellement libérale. Mais le sénateur s’interroge : « Quelles sont les valeurs qui nous déterminent ? » Il constate que, sur ce sujet, « les points de vue divergent à l’intérieur de toutes les familles. »

À titre personnel, Jean-François Husson « n’a pas d’idée préconçue » sur la privatisation. Il rappelle que « droite et gauche ont privatisé avec des fortunes diverses. » Sur Aéroports de Paris, il prend le problème « avec recul et sans parti pris. »

Pour Jean-François Husson, l’important est de connaître « les modalités de la privatisation », ainsi que « les apports que le Sénat peut amener au texte. » En effet, rappelle-t-il, « le texte est sorti de l’Assemblée avant la crise sociale, dans un état d’esprit différent. »

L’apport majeur du Sénat portera sur « les outils de régulation. » En effet, Jean-François Husson considère que « le dispositif actuel de régulation est loin d’être au meilleur niveau. »

En cas de commission mixte paritaire, le sénateur sera attentif à « l’image et [au] travail qui est attendu. » Il conclut : « Parfois, des décisions qui sont incomprises sont reconnues, quelque temps après, comme de bonnes décisions. »

Dans la même thématique

Privatisations : « Il faut prendre le problème avec un maximum de recul et sans parti pris » tempère Jean-François Husson
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Privatisations : « Il faut prendre le problème avec un maximum de recul et sans parti pris » tempère Jean-François Husson
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le