Interrogé sur les deux assassinats survenus à Marseille sur fond de guerre des gangs, le ministre de la Justice a annoncé une enquête administrative sur les conditions de détention, puisque le commanditaire agissait depuis sa cellule. Didier Migaud a également donné rendez-vous à la fin de l’année pour les débats sur la proposition de loi sénatoriale de lutte contre le narcotrafic.
Prix du permis de chasse : « La baisse va se faire » annonce le conseiller politique de la fédération nationale des chasseurs
Par Public Sénat
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« La baisse va se faire » annonce Thierry Coste, conseiller politique de la fédération nationale des chasseurs, qui confirme la diminution du prix du permis de chasse. « Il y a encore des négociations à Bercy et c’est tant mieux. Il y a encore des négociations à l’Elysée dans les semaines qui viennent et c’est tant mieux (…). Elle se fera l’année prochaine. Et elle ne se fera pas juste habillée comme un cadeau aux chasseurs. Elle se fait dans une logique qui est de permettre la mobilité pour les chasseurs (…) La chasse est une activité populaire, c’est la troisième activité de loisirs de France. Et c’est donc une activité ou 100 ou 200 euros de plus ou de moins, c’est énorme » justifie-t-il.
« Dans quelques années, on trouvera ça génial »
Il ajoute : « La baisse du permis, est une très bonne nouvelle. Elle va surtout être utile pour les nouvelles générations, plus que les anciennes. Elle concerne pour le moment, un chasseur sur dix. Mais je pense que dans quelques années, on trouvera ça génial ».
Thierry Coste se définit lui-même comme un lobbyiste. Il a conseillé beaucoup de présidents de la République : Nicolas Sarkozy, François Hollande et maintenant Emmanuel Macron, dont il a été le conseiller ruralité, chasse et pêche pendant la campagne présidentielle.
Il insiste sur le fait qu’aujourd’hui, il continue de conseiller le Président de la République mais uniquement « « à titre personnel ».
Le lobbyiste le défend bec et ongles : « Personne ne devrait oublier qu’il est de province. Et Picard. Et qu’il a donc une relation avec le territoire qui n’est pas franchement ce qu’on décrit comme président des riches, des villes et des métropoles. C’est juste une erreur. Mais ce n’est pas grave avec le temps, elle passera. Mais c’est une grave erreur ».
En revanche, il est sévère concernant tous ses prédécesseurs : « La politique qui doit être mise en œuvre, elle sera très novatrice puisqu’il n’y en a jamais eu de sérieuses jusqu’à présent (…) La plupart des politiques (…) dans les mandats précédents (…) ont confondu la ruralité avec l’agriculture et ont conduit des politiques agricoles, au lieu de conduire des politiques agricoles et rurales ».
Vous pouvez voir et revoir l’entretien avec Thierry Coste, en intégralité :