Procès Fillon : « S’il n’y avait pas de travail réel, je comprends que l’Assemblée réclame ces sommes » déclare Virginie Duby-Muller

Procès Fillon : « S’il n’y avait pas de travail réel, je comprends que l’Assemblée réclame ces sommes » déclare Virginie Duby-Muller

Le procès des époux Fillon pour emplois fictifs s’ouvre ce mercredi 26 février à Paris, trois ans après l’affaire qui a précipité la défaite des François Fillon à la présidentielle.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le « Penelopegate » avait fait trembler le monde de la politique française en 2017. En pleine campagne présidentielle, le Canard Enchaîné révélait des soupçons d’emplois présumés fictifs de l’épouse de François Fillon entre 1998 et 2013. Elle aurait été déclarée comme attachée parlementaire, et aurait perçu plus d’1 million d’euros.

Une somme que réclame aujourd’hui l’Assemblée nationale, qui se porte partie civile dans le procès qui s’ouvrira ce mercredi, et devrait se tenir sur quinze jours.  « Effectivement le tribunal établira si ce travail était réel ou pas » estime Virginie Duby-Muller, députée et vice-présidente des Républicains. « S'il n'y avait pas de travail réel, je comprends que l'Assemblée réclame ces sommes indûment perçues par Mme Fillon » ajoute-t-elle.

Selon les premiers éléments, les juges d’instruction n’auraient pas été convaincus par les preuves fournies. « Ces documents ne démontraient rien, ou confirmaient l’abus de langage consistant à qualifier de "travail" (…) la plus anodine de ses activités » est-il marqué dans leur ordonnance de renvoi.

Les époux Fillon seront jugés pour « complicité de détournement de fonds publics » et « abus de bien sociaux ». Pénélope Fillon risque la même condamnation que son mari, les peines du délit d'origine pouvant s'appliquer au receleur.

Dans la même thématique

Procès Fillon : « S’il n’y avait pas de travail réel, je comprends que l’Assemblée réclame ces sommes » déclare Virginie Duby-Muller
10min

Politique

Présence de la gauche au gouvernement, rôle de la droite : au Sénat, on phosphore sur l’après Barnier

Alors que le gouvernement s’apprête à tomber, chacun réfléchit à la suite. A droite, « le nom de François Baroin recircule », glisse le sénateur LR Roger Karoutchi. Au PS, on tend la main. « Nous sommes à la disposition du président de la République », avance Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « trouver une plateforme d’action, comme disent les socialistes, de non censurabilité, pour essayer de trouver un accord ». Les grandes manœuvres ont commencé.

Le

Procès Fillon : « S’il n’y avait pas de travail réel, je comprends que l’Assemblée réclame ces sommes » déclare Virginie Duby-Muller
4min

Politique

Motion de censure : « Il ne fallait pas attendre les dernières 48 heures » pour qu’un dialogue puisse s’établir entre le gouvernement et les députés, tacle Frédéric Valletoux

Ce mardi, Frédéric Valletoux, député Horizons de Seine-et-Marne, ancien ministre de la Santé, était invité de la matinale de Public Sénat. Au lendemain de l’engagement de la responsabilité du gouvernement par Michel Barnier, et à la veille du vote d’une motion de censure, il est revenu sur la méthode adoptée par le Premier ministre depuis sa nomination. Il pointe notamment un manque de dialogue entre les députés du socle commun et le gouvernement.

Le