Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
French former president Nicolas Sarkozy gestures at the courthouse in Paris, FRANCE - 09/01/2025. French former President Nicolas Sarkozy and twelve other people, including three former ministers, stand trial for criminal conspiracy to receive funds for the 2007 presidential campaign from the regime of late Libyan leader Muammar Gaddafi. Nicolas Sarkozy has already been convicted twice, in two separate cases, since he left office in 2012. The trial will last until 10 April.//JEE_sarkozy.02/Credit:J.E.E/SIPA/2501112127

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d’amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.
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Un coup de tonnerre pour l’ancien chef d’Etat. Le Parquet national financier a requis jeudi à l’encontre de Nicolas Sarkozy une peine de sept ans de prison et de 300 000 euros d’amende, ainsi que cinq ans d’inéligibilité, des réquisitions que l’ancien président de la République a accueilli le visage pétrifié. Contre ses anciens ministres et « hommes de main », Claude Guéant et Brice Hortefeux, l’accusation a demandé des peines de respectivement six et trois ans de prison, assorties d’amende, estimant qu’ils l’avaient aidé à « nouer » un pacte de corruption avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour qu’il finance sa campagne présidentielle 2007.

Dans un message posté sur son compte Facebook, Nicolas Sarkozy a dénoncé un procès à charge. « On est bien loin de la présomption d’innocence, de la nécessité de la preuve, du doute qui doit bénéficier au prévenu », a-t-il pointé.  L’ancien locataire de l’Elysée promet de « se battre pied à pied pour la vérité ». « Des peines hors sol, sans rapport avec les trois mois d’audience », a réagi devant la presse Christophe Ingrain, l’un des avocats de Nicolas Sarkozy. « Nous avons encore quelques semaines de plaidoiries pour démontrer que ces réquisitions sont vides, sonnent creux. »

L’ex-chef de l’Etat « a contesté les faits et ne semble pas prendre la mesure de la gravité des atteintes », a estimé l’accusation. Les trois procureurs financiers avaient déjà demandé au tribunal mardi et mercredi de reconnaître Nicolas Sarkozy coupable de tous les délits pour lesquels il est jugé depuis le 6 janvier : corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs. Dans l’attente du jugement, qui sera rendu dans plusieurs mois, l’ex-chef de l’Etat demeure présumé innocent.

Avec AFP

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