Avant la commission mixte paritaire sur le budget, les oppositions formulent leurs réserves sur le texte issu du Sénat. Sur le plateau de Parlement Hebdo, l'écologiste Guillaume Gontard dénonce un budget « totalement austéritaire », le député RN, Gaëtan Dussausaye, évoque un « budget de punition sociale ». Néanmoins, le fond des critiques et la position à adopter en cas de recours au 49-3 divergent.
Programme santé de Fillon : Eric Woerth annonce « une série de consultations »
Par Public Sénat
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Alors que l’ancien premier ministre semble rétropédaler sur ses propositions dans le domaine de la santé, Eric Woerth nuance. « Le projet présidentiel ne peut pas être différent du projet de la primaire, ce serait suicidaire. Mais il y a un débat plus vaste qu’au moment de la primaire. Il faut qu’il y ait une évolution. Un projet, c’est vivant » affirme-t-il. L’ancien soutien de Nicolas Sarkozy avait émis des réserves sur la proposition de François Fillon sur la limitation du remboursement par la sécurité sociale aux affections graves et de longue durée.
Eric Woerth annonce une série de consultations « encore plus vaste » sur la question de la santé dès la semaine prochaine, avec notamment des rencontres avec les parlementaires qui ont travaillé sur ce thème. « Ce n’est pas qu’ils n’avaient pas été rencontrés avant » tient-il à préciser. « Mais on va le faire dans le cadre de la présidentielle. On va rencontrer tous les acteurs de la santé, et à un moment donné François Fillon redira fortement comment il réformera la protection sociale ». Une annonce qui aura lieu « dans les prochaines semaines », promet-il.
« Pour protéger notre modèle social, il faut le transformer, l’adapter aux temps nouveaux. (…) Celui qui dit qu’il ne faut pas réformer la protection sociale, l’assurance et la santé, ment aux Français » ajoute-t-il.
Pour Eric Woerth, François Fillon sera un président « réformateur ». « Il y aura beaucoup de polémiques, de débats, parce que c’est très réformateur. C’est un projet de rupture avec ce qui ne marche pas » assure-t-il, tout en rejetant la comparaison avec Margaret Thatcher.