Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
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Par Public Sénat
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« C’est important de revenir à une grammaire intelligible par tous et à une grammaire qui structure la pensée (…) cela passe par la grammaire de phrase : sujet, verbe, complément. On va revenir à des mots simples, normaux, si on peut dire. Ça ne passe pas que par le prédicat. De façon générale, le mot grammaire était presque devenu tabou » a estimé ce matin, le ministre de l’Éducation, tout juste revenu de Saint-Martin. « Je veux qu’on utilise de manière claire et nette le mot grammaire, le mot vocabulaire » a-t-il ajouté. Toutefois, Jean-Michel Blanquer n'a pas souhaité s’attarder spécifiquement sur ce sujet du prédicat auquel il confère une « portée symbolique ». La fin du prédicat, « ça ne se fera pas d’un claquement de doigt » a-t-il reconnu.
Comme il l’a toujours affirmé depuis son entrée en fonction, Jean-Michel Blanquer ne compte pas présenter une « grande loi ». Mais ne comptez pas sur lui, non plus, pour faire « de zigzags dans les programmes ». « Parce que j’ai parfaitement conscience que les professeurs, les familles, les élèves, sont saturés par ce qu’ils ont vécu aujourd’hui. C'est-à-dire des changements continuels ».(voir la vidéo ci-dessous)
Raison pour laquelle, Jean-Michel Blanquer souhaite « faire des ajustements pour remettre les rails à l’endroit ». « Cela ne nécessite pas d’abattre tous les programmes. Il y a des choses qui sont bonnes dans les programmes ». Mais, il y a aussi des « choses qui ne vont pas ». « Par exemple, les questions de grammaire ne sont pas assez explicites dans nos programmes du primaire et du collège. « On doit revenir à des élèves qui sachent lire, écrire, compter, respecter autrui » a-t-il martelé. « On a besoin d’une pédagogie explicite, progressive, structurée. Il y a des principes pédagogiques de base qu’on ne doit pas oublier qui sont qu’on doit aller du plus simple au plus complexe ».
Dans le Lot-et-Garonne avec Michel Masset