Ce lundi, le Sénat a démarré l’examen du projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé. Lors de la discussion générale, Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation a souhaité « une transformation majeure des études de santé » afin que les professionnels de santé, dont les médecins, travaillent autrement ».
L’article 1 supprime le numerus clausus : « Il s’agit (…) de promouvoir la réussite des étudiants (…) en diversifiant les profils des futurs médecins et en offrant une pluralité de voies d’accès aux filières de santé » explique la ministre.
Et elle ajoute : « Ces études resteront évidemment sélectives, l’excellence académique mais aussi d’autres compétences utiles à ce métier où la communication interpersonnelle tient tant de place, permettront aux candidats d’accéder aux filières de santé. »
La ministre a tenu à rappeler « qu’aucune mesure ne permet d’augmenter dès demain, le nombre de médecins formés » : « L’accès au soin doit être amélioré par d’autres moyens qui figurent aussi dans cette loi. »