Projet LREM pour les européennes: Macron propose « l’Europe qui n’a pas marché », estime Bellamy (LR)

Projet LREM pour les européennes: Macron propose « l’Europe qui n’a pas marché », estime Bellamy (LR)

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, a affirmé jeudi qu'avec le projet de LREM, qui "ne fera pas...
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François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, a affirmé jeudi qu'avec le projet de LREM, qui "ne fera pas bouger les lignes du tout", Emmanuel Macron proposait "l'Europe qui n'a pas marché".

"On a le sentiment que La République en marche fait de la politique avec du marketing et qu'on s'adresse à des électorats en essayant de cibler les publics auxquels on va raconter exactement ce qu'ils ont envie d'entendre", a déploré M. Bellamy sur Radio Classique.

"Mais je ne crois pas que promettre 1.000 milliards d'euros ou décider qu'on va interdire les voitures à essence dans des horizons qui sont si peu réalistes ait un quelconque sens", a-t-il affirmé, ajoutant que ces "1.000 milliards d'euros, on se sait pas exactement pourquoi, comment on les finance".

Dans son projet publié mercredi, la liste macroniste LREM emmenée par Nathalie Loiseau estime que l'UE devra investir "au moins 1.000 milliards d’euros d'ici 2024" pour "la transition écologique et solidaire". Autres propositions: la taxation des grandes entreprises du numérique, la mise en place d'un Smic adapté à chaque pays européen, ou encore la préparation de la "Renaissance de l'Europe" via une "Conférence pour l’Europe" qui réunira les dirigeants européens, des citoyens tirés au sort et des spécialistes de domaines clés.

"Toutes ces promesses, en réalité, sont la prolongation de ce qu'on a déjà vécu à l'occasion de l'élection présidentielle, une manière de jouer un +en même temps+ artificiel qui ne recouvre aucune vision", a dénoncé M. Bellamy. Selon lui, "l'Europe que nous propose Emmanuel Macron aujourd'hui, c'est toute l'Europe qui n'a pas marché", celle "des commissions, des comités, des conférences, des grands débats étendus au niveau européen".

"Remédier à la crise écologique, ça veut dire rééquilibrer la mondialisation" car "nous avons exporté notre industrie vers la Chine et nous avons ainsi augmenté notre empreinte carbone alors même que nous étions en train de diminuer nos émissions de carbone". Il faut donc "faire en sorte que nous puissions retrouver de la compétitivité pour produire ce que nous consommons", a-t-il prévenu.

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