Par Alexandre Poussart et Alice Bardo
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« La proportionnelle intégrale, je ne mesure pas bien comment c’est possible pour le Sénat car on n’aurait plus d’accroche territoriale. » François Patriat, le chef de file des sénateurs LREM préconise plutôt une proportionnelle intégrale régionale qui, selon lui, serait un « scénario possible si vraiment il y a un désaccord total entre les deux assemblées ». Ce mode de scrutin impliquerait que la circonscription pour élire les sénateurs serait, non plus le département, mais la région. Il est donc sur la même ligne que Richard Ferrand, le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, qui déclarait ce matin sur CNews être favorable à la mise en place d'une proportionnelle intégrale à l'échelle des régions.
Preuve supplémentaire que la majorité reste ouverte au débat, il ajoute : « Si l’opposition faisait un blocage avec de nouvelles lignes rouges créées pour entraver la réforme constitutionnelle, on pourrait envisager d’aller un peu plus loin dans les propositions que fait le gouvernement ou celles que feraient les parlementaires. »
Au micro de Public Sénat, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a préféré rester en dehors du débat : « Par définition, le gouvernement laisse le Parlement faire les propositions qu’il souhaite. Richard Ferrand, comme président du groupe LREM à l’Assemblée, a parfaitement vocation à participer au débat parlementaire ». Et de renchérir : « Le Parlement débat et c’est bien son rôle, et Richard Ferrand apporte sa pierre à l’édifice. »
Politique
Invités à débattre du budget 2025 sur Parlement hebdo, le rapporteur LR de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson, et le député PS Arthur Delaporte, s’opposent sur le sujet. « Il faudra bien faire des efforts », défend le sénateur LR, quand le socialiste dénonce « un effort incommensurable ».
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Budget : « 2024 est une année noire pour les finances publiques », alerte Pierre Moscovici
Auditionné par le Sénat, le président du Haut conseil des finances publiques affirme que les hausses d’impôts prévues dans le budget 2025 ne sont pas de 20 milliards d’euros, comme le dit gouvernement, mais « de 30 milliards d’euros ». Un effort indispensable, insiste Pierre Moscovici : « Le poids de la dette permet-il encore d’agir ? Non. Quand vous avez ce niveau de dette, walou ! »
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Ce vendredi, Claude Raynal, sénateur socialiste de la Haute-Garonne et président de la commission des finances du Sénat, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Hier soir, le budget pour l’année 2025 a été présenté par le gouvernement. Le sénateur est revenu sur les mesures du projet de loi de finances destinées à faire des économies et a assuré que Gabriel Attal et Gérald Darmanin « auraient avantage à se taire », en évoquant leur opposition à l’augmentation des impôts.
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Budget : « L’effort repose à 70 % sur des hausses de prélèvements », selon Pierre Moscovici
Selon l’avis du Haut Conseil des finances publiques, la précision de déficit faite par le gouvernement dans le budget 2025 est « fragile ». Quant au déficit 2024, le président de l’institution, Pierre Moscovici, juge son dérapage « absolument considérable et totalement inédit ». Il est auditionné vendredi matin au Sénat.
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En Moselle avec Catherine Belrhiti