Propos de Castaner sur les ONG : « C’est la honte de la République », pour Benoît Hamon
Invité de Territoires d’infos ce lundi, le fondateur de Générations-s s’indigne de la déclaration du ministre de l’Intérieur qui accuse les ONG d’aide aux migrants d’être les « complices les passeurs ».  

Propos de Castaner sur les ONG : « C’est la honte de la République », pour Benoît Hamon

Invité de Territoires d’infos ce lundi, le fondateur de Générations-s s’indigne de la déclaration du ministre de l’Intérieur qui accuse les ONG d’aide aux migrants d’être les « complices les passeurs ».  
Public Sénat

Par Hélena Berkaoui

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« C’est la honte de la République, c’est la honte de la place Beauvau », s’emporte Benoît Hamon. Une colère qui fait suite aux propos polémiques du ministre de l’Intérieur. Aux côtés du vice-président du Conseil italien, Matteo Salvini, ce dernier a accusé les ONG d’aide aux migrants de se faire les « complices des passeurs » en méditerranée. Une déclaration largement saluée sur les bancs de l’extrême-droite qui porte ce discours. Invité de Territoires d’infos ce lundi, Benoît Hamon, juge quant à lui cette déclaration « honteuse ».   

« Il fut un temps où les « french doctors » c’était l’honneur de la France », déplore-t-il. « Moi, j’ai un désaccord mais total, philosophique, politique, intellectuel avec ce monsieur de la place Beauvau qui déshonore la République quand il s’attaque aux ONG », affirme encore le fondateur de Génération-s. Il invite par ailleurs le gouvernement à faire son examen de conscience concernant la crise au Yémen où la France est mise en cause par certains pour ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite.   

Dans la même thématique

Propos de Castaner sur les ONG : « C’est la honte de la République », pour Benoît Hamon
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Propos de Castaner sur les ONG : « C’est la honte de la République », pour Benoît Hamon
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le