Après le renoncement de Najat Vallaud-Belkacem, les yeux se tournent au PS vers le président du groupe à l'Assemblée Olivier Faure, qui semble...
PS: après le renoncement de Vallaud-Belkacem, Faure candidat?
Après le renoncement de Najat Vallaud-Belkacem, les yeux se tournent au PS vers le président du groupe à l'Assemblée Olivier Faure, qui semble...
Par Stéphanie LEROUGE
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Après le renoncement de Najat Vallaud-Belkacem, les yeux se tournent au PS vers le président du groupe à l'Assemblée Olivier Faure, qui semble le mieux placé pour emporter la tête du parti et pourrait rapidement se déclarer "disponible".
Les candidats à la succession de l'ancien premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis ont jusqu'au 27 janvier pour se faire connaître, l'élection étant prévue le 29 mars, et le Congrès les 7 et 8 avril.
Pour l'heure, seul le député du Val-de-Marne Luc Carvounas s'est déclaré. Le député européen Emmanuel Maurel, figure de l'aile gauche du parti, affirme lui aussi qu'il présentera une motion.
Mais M. Faure pourrait rapidement sortir du bois, après le pas de côté de Mme Vallaud-Belkacem, dont il avait à de multiples reprises souhaité la candidature. Selon son entourage, le député de Seine-et-Marne devrait faire part de sa "disponibilité" lors d'une réunion du courant majoritaire du PS mardi soir.
Les partisans de M. Faure soulignent les qualités de cette candidature: rescapé de l'hécatombe des législatives, élu président du groupe à l'Assemblée à la fin du précédent quinquennat, M. Faure peut se targuer d'être resté loyal à l'ancienne majorité tout en étant "non aligné" -il avait en vain poussé à un compromis sur la déchéance de nationalité et sur la loi travail.
"Il avait gardé une position d'équilibre parfaite au sein du parti", reconnaît un habitué de Solférino.
Animateur respecté du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée, M. Faure est le seul, avec l'ancien porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, à être en capacité de "rassembler le PS", selon un membre de la direction collégiale provisoire du parti.
- "Course de petits chevaux" -
L'ancienne ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem, le 6 décembre 2016, lors d'une conférence de presse à Paris
AFP
De son côté, "Stéphane Le Foll, il reprend du poil de la bête avec le renoncement de Najat Vallaud-Belkacem", analyse un ancien député.
Réunis le 12 décembre à Paris, les représentants du courant majoritaire du PS avaient convenus de s'entendre sur une candidature commune, si possible celle de Mme Vallaud-Belkacem; mais cet accord est fragilisé par l'abandon de l'ancienne ministre, explique cette source.
M. Le Foll, qui est "toujours en réflexion", devrait faire connaître sa décision sous quinze jours, selon un de ses proches.
Pour ses détracteurs, le député de la Sarthe a le tort d'être par trop marqué par son long compagnonnage avec M. Hollande.
"On ne peut pas marquer l'idée d'une renaissance avec quelqu'un qui incarne de manière totale la période précédente. Stéphane Le Foll est carbonisé par cinq années de porte-parolat, une défense sans nuance du bilan, le fait qu'il a été épargné par En Marche! aux législatives, et qu'il n'ait pas pris position pendant la présidentielle avant le deuxième tour", affirme l'un d'eux.
Ses partisans mettent en avant sa capacité à "incarner quelque chose", à l'heure où le PS est purement et simplement "en train de disparaître".
"Il va falloir se poser la question de savoir si on veut le renouvellement à tout prix, ou si ce qu'il faut c'est un leadership qui devra jouer collectif et faire émerger une génération", explique l'un d'eux.
Face à ce qui peut donner "l'impression d'une course de petits chevaux entre Parisiens qui verrouillent le débat", certains, comme le premier fédéral de Haute-Garonne Sébastien Vincini, entendent remettre les questions de fond au premier plan.
Il devrait signer prochainement une tribune, avec son homologue parisien Emmanuel Grégoire, la députée Valérie Rabault, l'ancien député Eduardo Rihan-Cypel, et les jeunes socialistes réunis au sein d'"En commun". "Il faut partir des fédérations pour refonder. Il faut arrêter avec ce système solférinien. S'il le faut nous irons jusqu'à porter une motion", a déclaré M. Vincini au Figaro mercredi.
M. Carvounas, qui critique lui aussi les "conclaves secrets" de cénacles parisiens, mettra pour sa part sa motion en ligne le 9 ou 10 janvier, avec la possibilité pour ceux qui le souhaitent de proposer des amendements pendant une dizaine de jours. Il réunira ensuite les siens à Créteil le 20 janvier.
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