PS : « Il faut construire un véritable rapport de force », prévient Marie-Noëlle Lienemann

PS : « Il faut construire un véritable rapport de force », prévient Marie-Noëlle Lienemann

Olivier Faure a été officiellement élu premier secrétaire du PS, jeudi. Mais la sénatrice socialiste souligne que le chemin est encore long avant une éventuelle « renaissance ».  
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« On a une très faible participation dans le Congrès qui était aussi liée à la chute des effectifs », concède Marie-Noëlle Lienemann sur la matinale de Public Sénat. Au lendemain de l’élection formelle d’Olivier Faure – dernier et unique candidat au poste de premier secrétaire du Parti socialiste – la sénatrice socialiste ne verse pas dans le triomphalisme. Loin de là. « Il y a tout à reconstruire », prévient-elle. Une reconstruction qui selon la socialiste située à la gauche du PS doit passer par une « reconquête globale ».  

PS : « Il faut construire un véritable rapport de force », prévient Marie-Noëlle Lienemann
01:28

« Il y a une reconquête non seulement globale mais aussi territoriale et dans les couches populaires qui doivent être notre priorité », souligne encore Marie-Noëlle Lienemann. Elle qui a soutenu Emmanuel Maurel se réjouit que ce congrès «  ait clairement fixé le cap de l’opposition ». Une clarification qui doit éloigner tout soupçon de collision avec la majorité présidentielle, selon elle. Marie-Noëlle Lienemann attend désormais que le Parti socialiste créer « un rapport de force politique, sociale, de conviction dans l’opposition ».     

Dans la même thématique

PS : « Il faut construire un véritable rapport de force », prévient Marie-Noëlle Lienemann
3min

Politique

Meurtre d’Aboubakar Cissé : « Le ministre de l’Intérieur n’a pas exprimé une émotion à la hauteur », dénonce Guillaume Gontard

Le président du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard, reproche la mollesse de la réponse « des plus hautes autorités de l’Etat », après l’assassinat d’Aboubakar Cissé, fidèle musulman, tout en saluant les « mots justes » employés par François Bayrou. « Le drame du Gard est épouvantable » a rappelé le premier ministre.

Le