Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
3 min
Publié le
Mis à jour le
La direction collégiale provisoire du PS va proposer aux militants de modifier les statuts du parti, avant d'organiser un "grand congrès de refondation politique", a priori en février 2018, a-t-elle annoncé dimanche à l'issue de deux jours d'un séminaire à huis clos.
"Forts de l'expérience" des derniers congrès, "nous avons décidé de proposer aux militants de changer les statuts du parti socialiste et de ne plus jamais donner le spectacle de congrès qui ne sont plus ni des débats de fond, ni des moments d'arbitrage d'orientation politique, mais des moments d'écurie, de conciliabules dans des arrière-cuisines, etc.", a expliqué lepremier secrétaire de la fédération de Paris, Emmanuel Grégroire, au cours d'une conférence de presse.
La direction provisoire proposera donc aux militants "un processus de convention statutaire, qui aura pour objectif de définir (de) nouvelles règles d'organisation pour concevoir un parti plus moderne, plus agile, plus mobile, parfois plus discipliné, pour pouvoir préparer l'avenir", a précisé ce proche de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
"Il faut vraiment tourner la page des vieux congrès", a insisté M. Grégoire auprès de l'AFP, en rappelant l'épisode malheureux de Reims (2008), le "congrès de la triche", et de Toulouse (2012) et Poitiers (2015), des "congrès de synthèse jusqu'à l'absurde" qui, dans le cas du dernier, a permis l'élaboration d'une motion majoritaire finalement "pas mise en oeuvre" par le pouvoir.
Autre proposition de la feuille de route que la direction collégiale soumettra au bureau national du PS le 4 septembre, puis au vote des militants le 28 : l'organisation, "jusqu'à la fin de 2017", d'"ateliers de la refondation" qui permettront à tous les citoyens, militants PS ou pas, de tirer le bilan du quinquennat et de poser les bases de la refondation du parti.
M. Grégoire s'exprimait au côté de deux autres membres de la direction collégiale provisoire, Rachid Temal et Isabelle This-Saint-Jean.
Interrogé par la presse sur les récentes prises de parole de François Hollande, M. Temal a souligné que le Parti socialiste avait "sa propre autonomie".
"François Hollande peut et doit continuer à s'exprimer chaque fois qu'il le souhaitera, notamment sur son bilan (...) Mais je ne crois pas que l'ancien président de la République souhaite faire comme Nicolas Sarkozy, passer de la présidence d'un pays à celle d'un parti", a poursuivi ce proche du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis.
Aides publiques aux entreprises : audition du patron de Renault