PS: Olivier Faure propose des « combats communs » à toute la gauche
Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a proposé samedi à l'ensemble de la gauche française de mener "des combats communs"...

PS: Olivier Faure propose des « combats communs » à toute la gauche

Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a proposé samedi à l'ensemble de la gauche française de mener "des combats communs"...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a proposé samedi à l'ensemble de la gauche française de mener "des combats communs" dans la lutte contre le glyphosate, et dans celle en faveur de l'égalité homme-femme, lors d'un discours à La Rochelle.

Clôturant la réunion de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESER), le numéro un du PS s'est placé dans la perspective des Européennes 2019.

"Face aux populistes, face à la droite libérale, l’Europe a besoin de l'affirmation d’une gauche socialiste et sociale-démocrate, écologiste et progressiste. Il ne sera pas possible de la réunir au sein d’une seule liste (...) Pour autant la gauche européenne, et donc la gauche française, doit montrer qu’elle peut se donner des combats communs si elle veut voir se lever une espérance de changement", a-t-il expliqué.

"Sur le glyphosate (...) je propose que nous unissions nos voix et nos forces pour obtenir du gouvernement qu’il suspende l’autorisation des produits à base de glyphosate afin de protéger les femmes enceintes, les nourrissons, les 68 millions de consommateurs français", a-t-il lancé.

"Je suggère un second combat commun, faire de l’égalité entre femmes et hommes en Europe un combat emblématique de toute la gauche", a-t-il ajouté, citant la directive "work-life balance" sur les congés parentaux à laquelle s'oppose Emmanuel Macron à Bruxelles, ou encore "le droit à l’IVG universel en Europe".

A l'échelle locale, il a également proposé "à tous les élus de gauche, et plus largement à tous les élus humanistes et progressistes, un engagement commun pour l’accueil et l’accompagnement des réfugiés", de manière à "répartir l’effort d’accueil et d’organiser à l’initiative des territoires, la solidarité nationale, que l’Etat a abdiquée".

Evoquant l'ancien président socialiste François Hollande, qu'il avait qualifié le mois dernier de "champion du déni" sur le bilan socialiste, Olivier Faure a été plus mesuré, soulignant qu’il jouait aujourd'hui "un rôle important dans le dévoilement de l’imposture macroniste" et contribuait "au réveil du peuple de gauche".

"Le compter aujourd’hui dans nos rangs doit être pour nous tous une fierté. Mais le plus sage est de ne pas chercher à l’instrumentaliser pour exister. Je le sais trop averti et trop fin, pour ne rien exclure mais aussi pour ne rien pré-juger", a-t-il ajouté.

Alors que des voix critiquent son leadership au sein du PS, Olivier Faure a lancé: "mon rôle est de nous faire, de vous faire, tous travailler ensemble. Ce n’est pas toujours le plus facile, je suis patient, parfois trop, on me le reproche, mais je sais où je vais". Son but: "redevenir le principal parti de gauche à l’issue du cycle électoral des élections territoriales".

Il a longuement dénoncé la politique d'Emmanuel Macron: "Elu pour faire barrage au populisme, il devait être un rempart. Il est devenu une passerelle (...) Le président a trahi le candidat en abandonnant toute dimension progressiste".

"Avec les affaires Benalla et Kohler, le dernier masque est tombé, celui de l’exemplarité. Emmanuel Macron n’est pas seulement le président des riches, il est aussi le président d’un clan, prêt y compris à faire mentir l’Etat".

Partager cet article

Dans la même thématique

PS: Olivier Faure propose des « combats communs » à toute la gauche
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

PS: Olivier Faure propose des « combats communs » à toute la gauche
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

PS: Olivier Faure propose des « combats communs » à toute la gauche
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le